Supposons un instant que l’univers regorge de vie. La question la plus logique serait alors : où sont les autres habitants de l’univers ?
Dans le cadre de l’étude de l’astronomie, on s’interroge sur les raisons pour lesquelles nous n’avons pas encore eu de nouvelles crédibles de visiteurs extraterrestres.On écarte ici les observations d’OVNI,car elles sont trop sujettes à des erreurs d’interprétation.
Pourquoi des espèces extraterrestres, technologiquement supérieures, devraient-elles enlever des humains pour les examiner ? Même une espèce moins avancée pourrait prélever des échantillons d’ADN à distance.
Les théories abondent :
Les civilisations extraterrestres se sont autodétruites avant de pouvoir trouver d’autres mondes habités.
Nous sommes peut-être la seule civilisation existante dans l’univers.
Ce mystère n’est pas nouveau. Enrico Fermi, physicien italien et prix Nobel, a posé la question : « Où sont les autres ? » Si les civilisations technologiques étaient courantes, certaines auraient déjà dû nous visiter ou communiquer avec nous. C’est le « paradoxe de Fermi » : le contraste entre l’absence de preuves de vie extraterrestre et la forte probabilité qu’elle existe.La question de savoir combien de civilisations intelligentes pourraient exister dans l’univers a été abordée par l’astronome américain Frank Drake, pionnier dans la recherche d’intelligence extraterrestre (SETI). Dans les années 1960, il a développé un processus systématique pour évaluer les chances de SETI, connu sous le nom d’« équation de Drake ».
Cette équation combine plusieurs facteurs :
- Le rythme de formation des étoiles.
- La probabilité que des planètes orbitent autour de ces étoiles.
- La fraction de ces planètes capables d’abriter la vie.
- La probabilité que la vie évolue réellement.
- La proportion de formes de vie qui pourraient développer une intelligence.
- Le pourcentage de celles qui seraient capables d’établir une dialog interstellaire.
- La durée de survie des civilisations technologiques.
L’immensité de l’espace est un facteur crucial. les distances entre les étoiles sont énormes. Pour illustrer, si l’on réduisait notre système solaire à la taille d’un biscuit, l’étoile la plus proche serait située à plusieurs kilomètres.
Pour mesurer les distances interstellaires, on utilise l’année-lumière. La lumière voyage à environ 300 000 kilomètres par seconde, soit environ 9 billions de kilomètres par an.La lumière met environ 4 ans pour atteindre Proxima Centauri, l’étoile la plus proche de notre Soleil.
Bien que nous commencions à explorer notre système solaire, ces distances sont minimes comparées à celles entre les étoiles. Notre galaxie a un diamètre d’environ 100 000 années-lumière. Même en voyageant à 10 % de la vitesse de la lumière, il faudrait environ un million d’années pour la traverser. De plus, la majeure partie du voyage se ferait dans un espace vide, et la collision avec une simple particule interstellaire pourrait être désastreuse.
Certaines étoiles et planètes sont beaucoup plus anciennes que les nôtres. Si des civilisations plus anciennes existent, notre galaxie pourrait déjà contenir leurs colonies ou des signes de leur technologie avancée. Mais nous n’avons encore rien trouvé.
Ainsi, les distances énormes entre les mondes habitables pourraient expliquer pourquoi les extraterrestres ne nous visitent pas.Si la vitesse supraluminique est probablement impossible, même dans le futur, les messages codés en signaux radio peuvent voyager très rapidement. La lumière, dans son sens le plus large, englobe tout le spectre des rayonnements électromagnétiques, des ondes radio aux rayons gamma.
Une façon de trouver des civilisations avancées serait de capter des signaux radio artificiels.Bien que les objets astronomiques émettent également des signaux radio, les scientifiques recherchent des signaux uniques, comme une sorte de salut cosmique.
cependant, ces salutations interstellaires se disperseraient dans l’immensité de l’espace. La force du signal diminue rapidement avec la distance.Les astronomes recherchent ces signaux radio, mais n’en ont encore trouvé aucun. Cela signifie-t-il qu’il n’y a aucune autre forme de vie dans le cosmos ?