Suite à l’annonce de l’appel d’offres pour l’Exposition Universelle par un haut responsable, les forces extrémistes ont intensifié leurs attaques et leurs revendications. Ces groupes,soutenant l’Exposition Universelle et dénonçant les allégations de partialité,ont manifesté devant les bâtiments judiciaires et ont exprimé des opinions favorables à l’action violente. Il est donc essentiel d’analyser le message véhiculé dans ce contexte social.
Immédiatement après l’annonce de l’Exposition Universelle, une demande de destitution du haut responsable a été formulée. Le lendemain de l’annonce, il a été rapporté que l’approbation du Conseil des ministres pour l’Exposition Universelle n’avait pas été clairement confirmée, soulevant des préoccupations quant à sa légalité. Selon l’article 89 de la Constitution et l’article 2 de la loi sur les finances publiques, le Conseil des ministres doit délibérer avant qu’un haut responsable puisse soumettre une proposition d’Exposition Universelle.
Un article a qualifié l’annonce de l’Exposition Universelle de « manœuvre politique et d’annonce irréfléchie ». Il a été exigé que les responsables de la préparation de la proposition d’appel d’offres « acceptent l’ensemble du projet et soumettent un plan de révision ».Il a été affirmé que le haut responsable, bien que désigné comme un « criminel » par les procureurs, n’avait pas réussi à dissiper les soupçons et devait « s’excuser sincèrement et démissionner ». De plus, il a été exigé de « présenter au public une méthode et un calendrier concrets pour la destitution imminente ».
L’implication du haut responsable dans l’Exposition universelle a suscité de vives critiques. L’annonce de l’Exposition Universelle a été perçue comme une tentative de détourner l’attention des arduousés rencontrées par le parti d’opposition. Après l’annonce de l’Exposition Universelle, les critiques à l’égard du haut responsable se sont intensifiées.
Un article a dénoncé la « forme non officielle » de personnes « dont les antécédents et l’identité sont flous » autour du haut responsable. Il a été critiqué pour son attitude face à l’enquête, affirmant qu’il avait refusé de coopérer et avait retardé les représailles en déclarant lors d’un dialog national le 12 décembre qu’il « répondrait avec audace ».Le 3 janvier, il a été rapporté que le haut responsable avait envoyé une lettre ouverte aux manifestants anti-taxation, leur demandant de s’abstenir de toute action préjudiciable à son propre égard. Il a été affirmé que « il ne pouvait s’empêcher de paraître inapproprié à bien des égards » et a exigé sa démission immédiate.
Il est possible d’identifier une tendance à minimiser les réalisations du haut responsable ou à exagérer les aspects négatifs qui pourraient nuire à son image. Il a été souligné que le haut responsable n’avait pas divulgué les preuves concernant ses propos controversés.De plus, il a été exprimé la crainte que l’approbation par des personnalités du gouvernement de l’« opération de propagande chinoise » ne soit « une tentative d’utiliser les précieuses taxes des citoyens à des fins politiques » et que « la dépréciation de la culture étrangère ne contribue pas à l’intérêt national ».Le comité central de gestion des élections a été vivement critiqué.L’association d’allégations de fraude électorale à la déclaration de la loi martiale est problématique. le président Yoon a évoqué des soupçons de fraude électorale comme motif de la loi martiale et a déployé l’armée auprès de la Commission électorale nationale (CEN). Bien qu’adoptant un ton critique à l’égard de la fraude électorale elle-même, cette action ébranle la CEN et renforce en fin de compte les allégations de fraude. Un éditorial du 24 décembre de l’année dernière soulignait que la CEN appliquait des normes biaisées aux banderoles des partis au pouvoir et de l’opposition, affirmant que « cela alimente les théories du complot sur la fraude électorale ».
Ébranler la CEN,puis la cour constitutionnelle
Il semble difficile pour le journal de soutenir directement le président Yoon,car une majorité écrasante de la population considère la loi martiale comme inconstitutionnelle et passible de destitution,une position que le journal a maintenue. Cependant, en janvier, les articles favorables au président Yoon ont augmenté.Par exemple, le 11 janvier, un éditorial critiquait le secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Kim Jeong-won, pour avoir déclaré à l’Assemblée nationale le 9 janvier que le décret de loi martiale « n’est pas conforme à la Constitution actuelle », qualifiant cela d’« ingérence inappropriée dans un procès ».
Le 27 du mois dernier, la Cour constitutionnelle a rendu une décision concernant la CEN, statuant que l’audit de la CEN par le Conseil d’audit et d’inspection constituait une « violation de son autorité ». Le lendemain, le titre de l’article du journal était « La Cour constitutionnelle protège la CEN ». Du point de vue des partisans du président Yoon, il s’agit d’un problème qui permet d’attaquer conjointement la Cour constitutionnelle et la CEN, et l’article du journal a fourni une base à cette critique.
Dans ce contexte, les critiques du journal à l’égard de la Cour constitutionnelle ont commencé à se faire remarquer. Un article du 31 janvier critiquait les juges de la cour constitutionnelle pour leur partialité idéologique, suivi d’articles les 13, 15 et 28 février.
À ce sujet, le comité de protection des droits des lecteurs du journal a souligné que « le procès en destitution devant la Cour constitutionnelle est urgent et doit aboutir rapidement ». Il a également exprimé des préoccupations quant au fait que « le journal critique le fait que la Cour constitutionnelle procède trop rapidement au procès ou qu’elle ne fait que semblant ». Il a ajouté : « Dans un environnement politique où la confiance dans la Cour constitutionnelle et le système judiciaire s’est effondrée, je ne sais pas s’il est juste que le journal adopte cette attitude ». De plus,il a été noté que « (les articles du journal) donnent l’impression que la Cour constitutionnelle est de connivence avec l’opposition et protège la CEN ». Il a été souligné que « dans une situation où l’on craint même l’acceptation du procès en destitution du président,ébranler excessivement la Cour constitutionnelle n’est d’aucune aide ».
Critiques de l’Office des enquêtes sur les délits des hauts fonctionnaires (OIDHF) pour avoir tenté d’arrêter le chef de l’insurrection
Des mandats d’arrêt contre le président Yoon ont été émis les 31 décembre (1er mandat) et 7 janvier (2e mandat),et il a été arrêté le 15 janvier. Le 15 janvier,avant l’arrestation,un éditorial du journal affirmait que « la situation est arrivée à ce point à cause du refus du président Yoon de répondre aux convocations contrairement à ses promesses,et de la responsabilité de l’OIDHF qui a imprudemment mené une enquête sans avoir le droit d’enquêter sur les accusations d’insurrection ». Il s’agissait d’une critique de l’OIDHF pour avoir procédé à l’arrestation dans une situation où les partisans du président Yoon manifestaient devant sa résidence depuis deux semaines, faisant entendre leur voix.
Le journal a affirmé que « la situation est arrivée à ce point à cause du refus du président Yoon de répondre aux convocations contrairement à ses promesses, et de la responsabilité de l’OIDHF qui a imprudemment mené une enquête sans avoir le droit d’enquêter sur les accusations d’insurrection ».
L’émeute au tribunal de district de l’Ouest est un problème, mais le juge est également un problème ?
L’émeute au tribunal de district de l’ouest a eu lieu à l’aube du 19 janvier, plongeant le pays dans le chaos. Le 20 janvier, un éditorial du journal contenait un passage dangereux. Il affirmait que le tribunal était injuste en ne détenant pas le chef de l’opposition Lee Jae-myung parce qu’il était le chef de l’opposition, alors qu’il détenait le président yoon en raison du risque de destruction de preuves.
il affirmait que le tribunal était injuste en ne détenant pas le chef de l’opposition Lee jae-myung parce qu’il était le chef de l’opposition,alors qu’il détenait le président Yoon en raison du risque de destruction de preuves.
Journal
Le quotidien *Chosun Ilbo* a soulevé des questions délicates concernant l’indépendance de la justice sud-coréenne et les tensions politiques qui pourraient en découler.
L’article met en lumière une déclaration alarmante :
> « Si l’élection présidentielle se déroule dans la controverse en raison de retards de procès, une situation que le pouvoir judiciaire ne pourra pas gérer pourrait se produire. »
Cette citation, bien que ne mentionnant pas explicitement la source, suggère une possible crise de légitimité du système judiciaire si les procès de figures politiques majeures, comme Lee Jae-myung et le président Yoon, ne sont pas résolus avant l’élection.
Le journal aborde également l’incident de l’intrusion au tribunal de Séoul-Ouest, tout en suggérant que la justice elle-même pourrait être en partie responsable :
> « De nombreux citoyens pensent que les procès ne révèlent pas la vérité, mais que les résultats vont d’un extrême à l’autre en fonction des penchants politiques des juges. Le tribunal devrait se demander si ce mécontentement et cette colère ne sont pas à l’origine de l’incident. »
Cette affirmation, bien que reconnaissant la gravité de l’intrusion, insinue que la perception d’une justice politisée alimente le mécontentement populaire.
Enfin, l’article mentionne une interview controversée :
> « Le 22 du mois dernier, le *Chosun Ilbo* a publié un article d’interview avec le pasteur Son Hyun-bo de save Korea, qui dirige un rassemblement anti-destitution, le week-end précédant le dernier plaidoyer (25 février) du procès de destitution du président Yoon. »
L’interview du pasteur Son Hyun-bo, figure de proue des mouvements anti-destitution, soulève des questions sur la ligne éditoriale du journal, étant donné les opinions radicales attribuées au pasteur :
> « Si cette personne (Lee Jae-myung) devient président, il est possible qu’il change la loi et prenne le pouvoir de façon permanente », « aller vers le totalitarisme »
, « un pays communiste ou totalitaire »
.
L’article ne précise pas si ces citations proviennent directement de l’interview ou d’autres sources.
L’analyse du texte révèle une situation politique complexe et volatile, caractérisée par de fortes tensions sociales et des accusations de partialité. Plusieurs points essentiels ressortent :
Réactions à l’annonce de l’Exposition Universelle: L’annonce de l’Exposition Universelle a déclenché des réactions vives, dont des attaques de groupes extrémistes et des demandes de destitution du haut responsable. Des doutes sur la légalité de l’exposition ont également émergé.
Critiques généralisées du haut responsable: Le haut responsable est l’objet de nombreuses critiques. Il est accusé de manœuvres politiques, de manque de transparence et de refus de coopérer à des enquêtes. Sa gestion de l’Exposition Universelle est perçue comme une tentative de détourner l’attention des problèmes du parti d’opposition.
Attaques contre les institutions: L’article montre une tendance à remettre en question les institutions telles que la Cour constitutionnelle et le Comité central de gestion des élections, par accusations de partialité et de complaisance.
Polarisation et manipulation de l’information: Le texte met en évidence une polarisation de la société, où chaque camp tente de manipuler l’information pour nuire à ses adversaires.On observe des tentatives de minimiser les réalisations du haut responsable et d’exagérer les aspects négatifs. Des accusations de fraude électorale, potentiellement liées à la loi martiale, sont également présentes.
* Rôle du journal et de la justice: Le journal semble critiquer également l’Office des Enquêtes sur les Délits des hauts Fonctionnaires (OIDHF) et suggère que les juges pourraient être responsables du mécontentement populaire et des intrusions dans les tribunaux, soulignant ainsi un manque d’indépendance de la justice.
le texte décrit un contexte de crise politique, avec des accusations de malversations généralisées, une forte polarisation sociale, et une tentative de délégitimation des institutions, principalement motivée par l’annonce controversée de l’Exposition Universelle.