Gudauri, une station de ski en Géorgie. | Crédit photo : Getty Images/iStockphoto
Onze ressortissants indiens ont été retrouvés morts dans un restaurant de la station de montagne géorgienne de Gudauri, a annoncé lundi 16 décembre la mission indienne à Tbilissi.
Le ministère géorgien de l’Intérieur a déclaré que l’inspection initiale n’avait révélé aucun signe de blessure ou de violence. Toutes les victimes sont mortes d’une intoxication au monoxyde de carbone, ont rapporté les médias locaux citant la police.
La mission indienne à Tbilissi a déclaré qu’elle était attristée d’apprendre le décès malheureux de onze ressortissants indiens à Gaudauri et a présenté ses plus sincères condoléances à leurs familles.
« L’ambassade travaille en étroite collaboration avec les autorités locales pour faciliter le rapatriement rapide de la dépouille mortelle vers l’Inde. Nous sommes également en contact avec les familles endeuillées et nous engageons à apporter tout le soutien possible », a indiqué la mission dans un communiqué lundi 16 décembre 2024.
Plus tôt, la mission avait déclaré que les 12 victimes étaient des ressortissants indiens.
On apprend que les victimes étaient des employés du restaurant indien « Haveli » à Gudauri.
Des personnes proches du dossier ont déclaré que les victimes venaient du nord de l’Inde.
Le communiqué du ministère géorgien des Affaires intérieures a indiqué que 11 victimes étaient des étrangers et une victime était un citoyen.
Il ajoute que les corps de toutes les victimes, employées du même restaurant indien, ont été retrouvés dans les chambres du deuxième étage de l’établissement.
La police a ouvert une enquête en vertu de l’article 116 du Code pénal de Géorgie, qui implique un homicide involontaire par négligence.
Selon l’enquête préliminaire, un groupe électrogène a été placé dans une zone intérieure, un espace fermé à proximité des chambres, qui a été allumé, probablement après la coupure de l’alimentation électrique dans la nuit de vendredi (13 décembre 2024).
Un examen médico-légal a également été désigné pour déterminer la « cause exacte du décès ».
Des actions d’enquête sont menées « activement », avec la présence de médecins légistes et criminologiques sur place, et des entretiens avec des personnes liées à l’affaire sont en cours.
Publié – 16 décembre 2024 à 19h08 IST