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11 provinces dans lesquelles le vote utile de la gauche peut faire pencher la balance

11 provinces dans lesquelles le vote utile de la gauche peut faire pencher la balance

Dimanche prochain, 37,46 millions d’Espagnols éliront leurs 350 représentants au Congrès des députés et un nouveau scénario politique s’ouvrira. La dernière ligne droite de la campagne est marquée par la question de savoir si la droite obtiendra la majorité absolue et l’emportera sur la gauche et les autres formations et avec les partis à la recherche des indécis qui choisiront chacune des circonscriptions.

Et le dernier siège dans de nombreuses provinces peut être le facteur qui détermine l’investiture du prochain premier ministre. L’équilibre dépendra de la capacité du PP et de Vox à franchir la barrière des 176 sièges et de la compétitivité de la gauche par le vote du PSOE et de Sumar pour gratter ce siège dans différentes provinces.

La somme des principales enquêtes publiées jusqu’à lundi dernier, analysées par des experts en démographie consultés par infoLibrereflète que le bloc de droite commence comme favori mais n’a peut-être pas le contrôle garanti du Congrès (avec une fourchette allant de 182 à 171 parlementaires), tandis que le PSOE et Sumar peuvent évoluer entre 136 et 149, ce qui permet avec ce scénario dans la partie supérieure de conserver La Moncloa s’ils parviennent à des accords avec le reste des formations.

Les provinces qui peuvent changer les blocs

Pour ce faire, le combat est la clé dans onze provinces où voter pour les partis de gauche peut faire tomber le dernier député de droite. Ces provinces, selon la projection de cette analyse, sont Gérone, Tarragone, Guipúzcoa, Malaga, Murcie, Lleida, Ourense, Cáceres, La Rioja, Burgos et León, où le PSOE et Sumar ont la chance de remporter le dernier député PP et Vox.

Au sein de ce groupe de provinces, Sumar est celle que représente ce dernier député à Gérone, Tarragone et Guipúzcoa. Dans le premier, il se bat avec le Parti populaire, tandis que dans le second, ceux de Yolanda Díaz peuvent l’enlever à Vox. Dans le cas du quartier basque, la bataille est avec le PNV.

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Malaga, Murcie, Lleida, Ourense, Cáceres, La Rioja, Burgos et León font partie du groupe de provinces où la danse du dernier siège peut être essentielle si le PSOE monte en voix. Ceux de Pedro Sánchez sont en lutte directe pour arracher un député à ceux d’Alberto Núñez Feijóo, notamment à Malaga, Lleida, Ourense et La Rioja. Et la concurrence est directe pour en retirer un à Vox à Murcie, Tarragone, Cáceres, Burgos et León (dans les quatre derniers cas, ceux de Santiago Abascal se retrouveraient sans siège pour cette circonscription).

La lutte pour le dernier siège

La lutte pour le dernier siège est l’une des grandes batailles que les partis livreront dimanche prochain, puisque chaque député est essentiel dans un résultat qui peut être très serré pour les blocs. Les deux grands partis font appel au vote utile pour concentrer le plus grand nombre de voix avec un système qui profite à celui qui arrive en premier dans la province, mais Sumar et Vox demandent un soutien car ils comprennent que la clé est justement aux troisièmes places pour décider du résultat.

Les socialistes, dans la dernière ligne droite de la campagne, mettent beaucoup l’accent sur les provinces qui distribuent moins de sièges car ils comprennent qu’elles sont plus compétitives que Sumar dans des domaines plus attachés au bipartisme. Lors des élections de novembre 2019, par exemple, le PSOE a remporté des sièges dans des provinces où United Podemos n’était pas entré, comme Almería, Badajoz, Tolède, Cantabrie, Ciudad Real, Huelva, Jaén, Valladolid, Albacete, Burgos, Cáceres, La Rioja, León, Lleida, Lugo, Ourense, Salamanque, Cuenca, Guadalajara, Huesca, Palencia, Ségovie, Teruel, Za Mor. a, Ávila, Soria, Ceuta et Melilla.

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En revanche, Unidas Podemos a réussi à entrer dans la dernière nomination électorale pour les circonscriptions de Madrid, Barcelone, Valence, Alicante, Séville, Malaga, Murcie, Cadix, La Corogne, Biscaye, les îles Baléares, Las Palmas, Asturies, Grenade, Pontevedra, Santa Cruz de Tenerife, Saragosse, Cordoue, Guipúzcoa, Gérone, Tarragone, Castellón, Navarre et Álava.

Ce jeudi, l’ancien maire socialiste de Valladolid, Pont Oscara publié un tweet dans lequel il recommande de voter pour Sumar dans les grandes circonscriptions, et pour le PSOE dans celles qui élisent moins de six députés.

La somme des parties au sein des blocs sera essentielle à partir du 23 juillet. Pedro Sánchez et Yolanda Díaz ont affirmé à plusieurs reprises, comme lors du débat de la RTVE mercredi dernier, qu’ils rejoindraient leurs sièges pour relancer le gouvernement de coalition. Du Parti populaire, on s’attend à ce qu’il gratte suffisamment de sièges pour le rapprocher d’une majorité absolue pour pouvoir gouverner seul et ne pas avoir à dépendre de Vox, mais les sondages ne soutiennent pas une possibilité aussi confortable.

Feijóo fait publiquement pression sur le PSOE depuis des jours pour que la liste avec le plus de voix soit autorisée à gouverner et à ne pas agir en bloc. Le chef des groupes populaires est venu proposer un contrat pour cela à Sánchez lors du débat Atresmedia il y a deux lundis. Les socialistes rejettent cette possibilité et critiquent Gênes 13 pour cette demande dans quelques jours au cours de laquelle ils se sont mis d’accord aux îles Canaries et en Estrémadure avec CC et Vox pour déplacer les socialistes Ángel Víctor Torres et Guillermo Fernández Vara, qui étaient en tête de la liste gagnante.

Une des clés pour dimanche prochain C’est le vote des indécisqui avoisine les 15 % selon la dernière enquête flash publiée par le Centre de recherche sociologique (CIS).

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La gauche est encouragée dans la dernière ligne droite

La gauche s’exprime dans les dernières heures de la rentrée et estime que le débat de la RTVE a servi à booster le bloc en opposant son modèle à Santiago Abascal et en démontrant le mépris de Núñez Feijóo pour la société publique et le débat lui-même en n’assistant pas au face-à-face final mercredi dernier.

Les derniers jours de la campagne sont marqués par l’interview d’Alberto Núñez Feijóo sur TVE lundi, où le chef du Parti populaire a menti en disant que son parti a toujours des pensions revalorisées sur la base de l’IPC. Cela a été démenti en direct par la journaliste Silvia Intxaurrondo, qui a rappelé que cela ne s’était pas produit en 2012, 2013 et 2017. Le président de la populaire a par la suite insisté sur le fait qu’il n’avait pas menti mais a dit “des inexactitudes”.

De même, ces derniers jours, les photographies d’Alberto Núñez Feijóo avec Marcial Dorado, reconnu coupable de trafic de drogue, ont pris de l’importance. Pedro Sánchez lui-même critiqué ce jeudi dans une interview à Au rouge vif que le leader populaire continue de mentir et n’explique pas pour sa relation “dérangeante” avec Dorado.

Dans les équipes de Díaz et Sánchez, ils soulignent que le débat sur la RTVE a servi à les booster face au 23J et ils espèrent obtenir un meilleur résultat que celui reflété dans les sondages, comprenant que Feijóo a été dépeint comme un “menteur” ces derniers jours et que l’électorat progressiste se réactive pour stopper la droite après les pactes PP et Vox.

2023-07-20 22:27:56
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