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11,8 milliards pour les heures perdues et 30,600 pour ce qui cesserait d’être produit

11,8 milliards pour les heures perdues et 30,600 pour ce qui cesserait d’être produit

2024-07-01 02:08:08

Las Les PME seront les entreprises les plus touchées par la réduction du temps de travail travail que la ministre du Travail, Yolanda Díaz, entend approuver ce même mois, pour le laisser à 37,5 heures par semaine pendant cette législature. Les raisons les plus évidentes se concentrent sur “une productivité et une rentabilité moindres, et en raison de ressources organisationnelles moindres, ainsi que de la moindre présence de l’accord d’entreprise dans ce segment.” C’est l’une des principales conclusions du rapport « Impact de la réduction du temps de travail dans les PME » présenté par le Cepyme, qui dénonce que cette réduction du temps de travail signifie «de facto, une augmentation de salaire et donc une augmentation du coût du travail”.

Les analystes du patronat préviennent que cette nouvelle hausse du coût du travail “se combine à la un plus grand risque de conflit du travail, les difficultés de réaffectation des ressources et un nouveau facteur d’incertitude si la réorganisation du travail doit être effectuée immédiatement, ce qui est compliqué dans une économie comme l’Espagne, souffrant de problèmes de postes vacants et de pénurie de main-d’œuvre“.

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Le rapport estime qu’un “réduction non négociée du temps de travail” le maintien des salaires entraînerait une coût direct de 11,8 milliards d’euros, auxquels il faudrait ajouter les coûts indirects, 30,6 milliardsqui sortirait de valeur ajoutée brute qui ne serait plus produite en réduisant le temps de travail, qui se traduit par des conséquences sur la production, des embauches ou le paiement d’heures supplémentaires, mais aussi “cela peut conduire à la fermeture de petites entreprises qui se trouvent dans une situation déjà vulnérable”. Au total, 42,4 milliards pour cette nouvelle mesure imposée par le ministre Díaz.

De même, ils considèrent que pour ne pas porter préjudice à l’activité des entreprises ou à leur organisation, Cette réduction doit s’accompagner d’un gain de productivité, Les PME espagnoles enregistrent une baisse continue de leur productivité depuis la pandémie, même si la situation s’est aggravée au cours des cinq derniers trimestres. Au premier trimestre de 2024, elle était inférieure de 3,3% à celle de l’année précédente et de 2,8% à celle du même trimestre de 2019. La productivité est actuellement inférieure de 2% à celle de 2015 et de 9,7% à celle du premier trimestre 2024. trimestre 2011. Par conséquent, “Il est essentiel de favoriser un cadre propice au développement de l’activité et le gain de productivité de l’entreprise avant de développer cette mesure”, précise Cepyme.

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Selon la Confédération, toute variation des conditions d’organisation “Cela doit être fait après avoir augmenté la productivité, et non au moment où elle accumule cinq trimestres consécutifs de baisses.” La réduction du temps de travail touchera globalement trois travailleurs sur quatre (75%) couverts par des conventions collectives, soit environ 8,8 millions de salariés, avec un impact différencié selon les branches d’activité. Les secteurs les plus touchés en termes de “salariés concernés”, ce seraient les activités l’immobilier, l’hôtellerie et l’agriculture, bien que le commerce et les activités professionnelles Ils subiraient également un impact direct, puisque les travailleurs qui travaillent plus de 37,5 heures par semaine dans ces secteurs représentent 85 % du total.

Cepyme revendique le la négociation collective entre employeurs et syndicats comme moyen de résoudre cette réduction. Pour le démontrer, ils rappellent que la journée de travail en Espagne est passée de 40 heures par semaine en 1983 à 38,3 heures aujourd’hui, une réduction de la durée qui est « le résultat de la négociation collective et de la capacité qu’elle donne ». adapter les conditions de travail ». Dans le cas des accords d’entreprise, “typiques des grandes entreprises”, la réduction progressive de la durée du travail a été plus marquée, jusqu’à 37,2 heures par semaine. “La négociation collective a démontré son bon fonctionnement en étant l’outil qui a permis de réduire progressivement la journée de travail dans les secteurs, les entreprises et les territoires dans lesquels sa productivité lui a permis de se concrétiser. Cette adaptabilité constitue un succès de la négociation bipartite.”

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