20 ans de prison ferme requis contre l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz

20 ans de prison ferme requis contre l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz

Le mardi 24 octobre, en Mauritanie, le Procureur a demandé une peine de 20 ans de prison ferme ainsi que la confiscation des biens de l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz. L’ancien président, qui a exercé de 2008 à 2019, est actuellement jugé aux côtés de dix autres personnalités depuis neuf mois pour des chefs d’accusation tels que l’enrichissement illicite, l’abus de pouvoir et le blanchiment d’argent.

Les avocats de la défense ont commencé leurs plaidoiries le lundi 30 octobre, avec pour objectif principal l’acquittement total de l’ancien président. Parmi leurs arguments, ils invoquent l’article 93 de la Constitution mauritanienne, qui stipule qu’un président ne peut être jugé pour des actes commis pendant son mandat, sauf dans des cas exceptionnels.

Cependant, selon les avocats de la partie civile, cet argument n’est pas recevable, car un ancien président peut être jugé après son mandat si les infractions reprochées sont détachables de sa fonction présidentielle. Ils affirment que l’ancien président a commis des crimes économiques et de blanchiment d’argent qui ne relèvent pas de ses prérogatives présidentielles.

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Les avocats de la défense critiquent également le réquisitoire du Procureur, qu’ils estiment basé uniquement sur les témoignages des témoins et non sur des documents officiels. Au total, onze avocats seront susceptibles de défendre l’ancien chef de l’État pendant la phase des plaidoiries.

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