ANPDonnées des archives de guerre
NOS Nieuws•vandaag, 19:53
25 000 noms ont été supprimés des archives de guerre mises en ligne depuis le 2 janvier car il n’existe aucun fichier sur ces personnes. Les Archives nationales l’ont confirmé à NOS après un rapport de De Volkskrant.
Cela concerne, par exemple, les victimes ou les témoins dans des affaires pénales contre des suspects de collaboration et d’autres crimes de guerre. Ils ont été enregistrés par certaines institutions et se sont retrouvés sur la liste par erreur. Il est également possible que des fichiers aient été perdus. Il n’est pas clair si tous ces gens sont innocents.
Les Archives nationales ont désormais supprimé ces noms pour éviter toute confusion parmi les proches qui ne trouveraient rien dans les archives. Si des fichiers apparaissent, ils seront ajoutés. Les deux tiers des archives doivent encore être numérisés.
Les archives continueront d’examiner les cartes portant ces noms. Il peut y avoir un lien vers d’autres dans les archives. Selon la réalisatrice Afelonne Doek, il y a une raison pour laquelle quelqu’un s’est retrouvé dans le fichier.
De nouvelles informations sur les noms proviennent également de proches et d’autres personnes qui consultent les archives.
Fichier de fiche
Immédiatement après l’ouverture des Archives centrales pour les procédures judiciaires spéciales (CABR), qui contiennent aujourd’hui 400 000 noms, il est devenu clair qu’il n’est pas toujours clair pourquoi quelqu’un apparaît dans l’index. Le CABR souligne que la liste n’est pas une liste de collaboration et reconnaît qu’elle contient des erreurs.
Les archives contiennent des dossiers de personnes qui ont fait l’objet d’enquêtes après la Seconde Guerre mondiale. Cela s’est produit parce qu’il y avait un soupçon de collaboration avec les Allemands. Si celle-ci s’avérait infondée, un dossier sur cette personne restait. Des personnes se sont également retrouvées dans un fichier pour d’autres raisons.
Par exemple, il contient les noms de personnes qui sont apparues dans l’administration de guerre allemande et les noms de Juifs allemands revenus de leur cachette ou des camps de concentration. Avant la guerre, ils avaient la nationalité allemande et, après la guerre, tous les réfugiés allemands étaient considérés comme des ennemis potentiels. Ils devaient être « dé-ennemis », c’est-à-dire qu’il fallait établir qu’ils n’étaient pas des ennemis.
Afficher
Les noms ont été recueillis à partir des fichiers d’après-guerre de la police, des enquêtes criminelles, des tribunaux et des tribunaux. Avant la publication, les archives ont supprimé de la liste un certain nombre de noms qui n’étaient manifestement pas inclus. Il est actuellement examiné si d’autres noms pourraient être supprimés, notamment après que des proches l’auront signalé.
Doek reconnaît que tout cela est très sensible. “Mais la liste des noms est une représentation de ce qui se trouve dans les archives. Il n’appartient pas aux Archives nationales de dire s’il s’agissait d’un soupçon justifié ou injustifié.”
Le CABR ne peut garantir qu’il n’y aura plus de victimes ni de témoins dans les archives. Sur les 30 millions de pages des archives, 8 millions ont été numérisées jusqu’à présent. Les travaux devraient être achevés en 2027.
#noms #supprimés #des #archives #guerre #nouvellement #ouvertes