2024-10-25 14:20:00
Par PSTU – Argentine
La situation de faim et de misère croissante touche de plus en plus toute la classe ouvrière et les secteurs populaires, les tarifs des services étant impayables. La même chose se produit avec les tarifs des transports et les loyers, en pleine récession économique accompagnée d’inflation.
Que ceux qui l’ont provoquée paient la crise
Les seuls bénéficiaires de cette crise sont les grandes entreprises, qu’elles soient du secteur financier ou des multinationales. Non seulement ils ont rédigé le DNU et la Loi fondamentale, mais ils ont ordonné à leur fantoche Milei d’avancer dans la déréglementation de l’État, de renforcer l’appareil répressif et d’essayer de faire avancer les réformes du travail et des retraites. Ce sont eux qui « prennent les choses à la pelle » alors que plus de la moitié du pays se trouve en dessous du seuil de pauvreté. L’argent est donc là et c’est là qu’il faut frapper et récupérer tout ce qui nous a été volé. Parallèlement à cela, arrêtez de payer la dette extérieure frauduleuse nationale et provinciale.
La résistance du peuple grandit et les étudiants universitaires entrent en scène.
Face à l’ajustement, à la répression et à la faim, les secteurs commencent à se réveiller.
La grande grève des travailleurs du pétrole pour une augmentation de salaire, avec des piquets de grève dans les ports pendant 7 jours, a montré que Milei pouvait être battu. Les pétroliers de Patagonie ont fait de même contre l’impôt sur le revenu, les marins des flottes gelées, les ouvriers de l’Hôpital Bonaparte contre sa fermeture.
Les retraités nous disent que le protocole [seguridad] Bullrich le bat dans la rue et avec disposition. La solidarité se manifeste dans des événements tels que celui qui s’est produit à Santa Fe avec la grève des travailleurs du pétrole et de l’État pour la liberté des prisonniers (enseignants) d’Amsafe. C’est pourquoi les luttes des étudiants et des professeurs universitaires à travers le pays bénéficient du soutien de nombreux secteurs.
30 octobre : organiser le combat et sa défense
La CGT et la CTA ont donné du répit et du temps à ce gouvernement. Cependant, la colère commence à monter. C’est pourquoi il est essentiel de l’organiser et de l’orienter pour affronter ce gouvernement et ses maîtres d’affaires.
Il est urgent de tenir des assemblées de résolution sur chaque lieu de travail. Que les dirigeants syndicaux (des délégués [de base] Même le conseil d’administration les appelle ! S’ils ne le font pas, passons-les comme nous le faisons aux tourniquets des trains.
Une solidarité active est possible et des mesures sont prises dans ce sens. L’unité d’action est essentielle pour ne pas se retrouver isolé. La coordination des luttes en cours avec une liste commune de revendications doit être la tâche pour construire une grève générale par la base. C’est pourquoi la journée du 30 avec une grève nationale des syndicats des transports et des syndicats ATE de l’État doit être un appel à mener toutes sortes d’actions contre le gouvernement : des assemblées, des événements, des piquets de grève, des sabotages et toute initiative de lutte qui reprend la tradition du mouvement ouvrier, avec notamment la formation de commissions de défense contre la répression étatique et la création de salles de soins médicales parallèles.
Arrêtez d’aller au Congrès ! Nous devons abattre le plan d’ajustement, de pillage et de répression de Milei
Une fois de plus, il est démontré que le Congrès ne fait des lois que pour les riches. Pendant qu’ils nous trompent avec leurs prétendues stratégies parlementaires, la faim continue. C’est pourquoi nous devons exiger d’aller sur la Place de Mai : que la colère s’y exprime. Nous devons y aller en masse et avec nos outils de travail, camions et bus. [ómnibus]pour défendre nos intérêts.
C’est la santé, l’éducation, l’augmentation réelle des salaires et des retraites ou Milei, alors que dans le péronisme, sous tous ses aspects, certains apportent leur soutien au gouvernement, [otros] ou ils veulent décompresser la lutte avec les élections de 2025. Par conséquent, la classe ouvrière devra réfléchir à la manière de se débarrasser de ce gouvernement.
Depuis le PSTU, nous proposons de revenir sur le chemin des rues comme en décembre 2001 et décembre 2017.
Lutter pour un gouvernement de la classe ouvrière, nous libérer de l’impérialisme et construire une société socialiste, sans exploités ni opprimés, en unité avec notre [hermanos] Peuples latino-américains.
Solidarité active, unité d’action et coordination des luttes !
Pour une grève générale active !
PSTU – LIT-CI
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