AA/Rabat/Khalid Mejdoup
Mercredi, plus de 32 universités au Maroc ont fait grève pendant une journée, entraînant la suspension des cours, en solidarité avec la bande de Gaza qui subit des raids israéliens depuis 12 jours.
L’Union nationale des étudiants marocains (ONG), a déclaré dans un communiqué consulté par Anadolu, que plus de 32 universités du pays, dont celles d’Agadir (centre) et de Rabat (nord), avaient organisé des marches de solidarité avec le peuple palestinien de Gaza.
L’organisation a expliqué que ces universités avaient observé une grève générale d’une journée en solidarité avec la Palestine et pour dénoncer le massacre à l’hôpital al-Ahli Baptiste ainsi que les autres massacres commis par Israël.
Plus tôt mercredi, le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf Al-Qudra, a annoncé que le bilan du massacre à l’hôpital, le plus important et le plus violent commis par l’occupation israélienne criminelle à l’intérieur de la bande de Gaza, s’élevait à 471 Palestiniens tués. Au moins 28 blessés sont toujours dans un état critique et 314 autres ont été touchés à divers degrés.
Le bombardement de l’hôpital a provoqué une vague de colère internationale ainsi que de vives condamnations dans plusieurs capitales. L’attaque israélienne contre des civils réfugiés dans l’hôpital a été qualifiée de “crime de guerre”.
La présidence algérienne a également condamné, dans un communiqué, ce qu’elle a qualifié d'”attaque délibérée contre l’hôpital de Gaza par les forces d’occupation”.
Israël, cependant, nie toute responsabilité dans le bombardement de l’hôpital et tient le mouvement du Jihad islamique pour responsable, ce que ce dernier a rejeté.
Samedi à l’aube, le mouvement de résistance Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l’opération “Déluge d’Al-Aqsa” en réponse aux “attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est”.
De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération “Épées de fer” et continue d’effectuer des raids intensifs dans de nombreuses zones de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison du blocus israélien imposé depuis 2006.
*Traduit de l’arabe par Malèk Jomni
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