Le gouvernement suédois maintient un rythme soutenu. Le 12 mars, le parlement a décidé de mettre fin à ce qu’on appelle le « changement de voie ». La possibilité de demander un permis de travail en Suède après un rejet de demande d’asile constituait une exception, la règle générale étant de demander un permis de travail depuis son pays d’origine.
Moins de trois semaines après la décision du parlement, les règles entrent en vigueur, sans période de transition.
Selon les autorités, environ 4 700 personnes sont concernées par ces nouvelles règles, dont environ 1 400 membres de leur famille. Environ 2 200 d’entre elles sont présentes avec un permis de travail valide.Le défi actuel est d’atteindre toutes ces personnes et de leur fournir les informations adéquates. Il s’agit de personnes déjà intégrées dans un système et qui possèdent un titre de séjour valide. Il ne s’agit pas uniquement de celles qui attendent dans une file d’attente que l’on prenne contact avec elles.
Le service des migrations estime que la plupart de ces personnes seront expulsées à l’expiration de leur permis actuel.La loi laisse peu de place aux exceptions.
Les personnes qui pourraient être exemptées sont celles qui ont effectué un changement de voie, mais qui ont travaillé pendant plus de quatre ans avec un permis et dont la décision d’expulsion date de plus de quatre ans. Chaque cas sera examiné individuellement.
Si une personne a séjourné en Suède suffisamment longtemps pour prétendre à un permis de séjour permanent et que sa décision d’expulsion est prescrite, il est possible d’examiner sa situation et éventuellement de lui accorder un permis de séjour permanent.
Auparavant, une décision d’expulsion était valable quatre ans après être entrée en vigueur. Désormais, elle ne sera prescrite qu’après que la personne aura quitté la Suède.
Ceux qui ont obtenu un permis de travail par le biais d’un changement de voie doivent quitter la Suède pour demander une prolongation de leur permis de travail.Il faut faire sa demande depuis son pays d’origine, comme c’est le cas pour tous les autres. Ce traitement de faveur qui existait auparavant ne sera plus en vigueur.
Une personne originaire d’Iran est arrivée en Suède il y a près de sept ans. Sa demande d’asile a été rejetée en 2022 et il a obtenu un permis de travail en 2023.
Il travaille actuellement dans un restaurant. Il est aujourd’hui menacé d’expulsion. Il a demandé une prolongation de son permis de travail,mais n’a pas encore reçu de réponse du service des migrations.
Il s’agit d’une situation extrêmement stressante. Il a une semaine pour obtenir une réponse du service des migrations.
Retourner en iran n’est pas une option envisageable.
S’étant converti du l’islam au christianisme, sa famille le tuera. Il ne sait pas où aller.
Personnes ayant demandé ou obtenu un permis de travail en Suède après un rejet de demande d’asile doivent, en règle générale, être expulsées. Les membres de leur famille qui ont également fait une demande sont également concernés.Cette nouvelle loi vise à remédier au fait que des demandeurs d’asile restent en suède malgré le rejet de leur demande.
Au total, environ 4 700 personnes devraient être concernées par cette nouvelle loi, qui entre en vigueur le 1er avril, sans période de transition.
Nouvelle loi suédoise sur les permis de travail après un rejet de demande d’asile : Ce qu’il faut savoir
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Résumé de la nouvelle loi
Le gouvernement suédois a récemment modifié les règles concernant les permis de travail pour les personnes dont la demande d’asile a été rejetée. La principale modification est la suppression de la possibilité de demander un permis de travail en Suède après un rejet d’asile. La règle générale est désormais de demander un permis de travail depuis son pays d’origine.
La décision du parlement a été prise le 12 mars et les nouvelles règles sont entrées en vigueur moins de trois semaines plus tard, sans période de transition.
Environ 4 700 personnes, dont 1 400 membres de leur famille, sont concernées par cette loi.2 200 d’entre elles ont actuellement un permis de travail valide.
La plupart des personnes concernées devraient être expulsées à l’expiration de leur permis actuel.
Des exceptions pourraient s’appliquer aux personnes ayant travaillé plus de quatre ans avec un permis et dont la décision d’expulsion remonte à plus de quatre ans.
Ceux qui ont obtenu un permis de travail par un “changement de voie” doivent désormais quitter la Suède pour demander une prolongation, comme l’exige la règle générale.
Une personne d’Iran, qui travaillé en Suède, est menacée d’expulsion malgré le rejet de sa demande d’asile et son permis de travail obtenu.
Qui est affecté ?
Cette nouvelle loi affecte principalement les personnes qui ont demandé ou obtenu un permis de travail en Suède après le rejet de leur demande d’asile. Les membres de leur famille sont également concernés.
Exceptions possibles
Les personnes ayant effectué un “changement de voie”,qui ont travaillé en Suède pendant plus de quatre ans avec un permis de travail,et dont la décision d’expulsion date de plus de quatre ans peuvent potentiellement être exemptées. Chaque cas sera examiné individuellement.
Les personnes qui ont séjourné suffisamment longtemps en Suède pour avoir droit à un permis de séjour permanent et dont la décision d’expulsion est prescrite peuvent également voir leur situation réexaminée.
Tableau récapitulatif: Changements clés
| Aspect | Avant la loi | Après la loi |
| ————————————- | —————————————————————————- | —————————————————————————— |
| Demande de permis de travail after rejet d’asile | Possible en Suède | Non,doit être faite depuis le pays d’origine |
| Durée de validité d’une décision d’expulsion| Valable quatre ans après son entrée en vigueur | Valable jusqu’à ce que la personne quitte la Suède |
| “Changement de voie” | Permettait de rester en Suède pour demander une prolongation du permis | Obligation de quitter la Suède pour faire la demande de prolongation |
FAQ
1. Qu’est-ce que le “changement de voie” ?
le “changement de voie” était une procédure qui permettait aux demandeurs d’asile dont la demande avait été rejetée de demander un permis de travail en Suède. Cette possibilité est désormais supprimée.
2. Puis-je demander un permis de travail en Suède après un rejet d’asile ?
Non, en règle générale, ce n’est plus possible. vous devez faire la demande depuis votre pays d’origine.
3. Quelles sont les exceptions à la nouvelle loi ?
des exceptions pourraient s’appliquer aux personnes ayant travaillé en Suède pendant plus de quatre ans avec un permis et dont la décision d’expulsion date de plus de quatre ans, ou à celles qui peuvent prétendre à un permis de séjour permanent.
4. Que se passe-t-il si mon permis de travail expire ?
En principe, vous devrez quitter la Suède. Le service des migrations estime que la plupart des personnes concernées seront expulsées à l’expiration de leur permis.
5. La loi est-elle rétroactive ?
Oui, les nouvelles règles s’appliquent immédiatement, et il n’y a pas de période de transition.