5 pièges à éviter lors de la planification d’une retraite

5 pièges à éviter lors de la planification d’une retraite

La planification d’une retraite est un processus important qui peut parfois sembler complexe, surtout lorsque l’on veut s’assurer d’en profiter au maximum.

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Voici donc les cinq pièges à éviter présentés à l’émission «À vos affaires» par le planificateur financier Jean-Sébastien Jutras.

Ne pas utiliser les régimes de retraite des employeurs

«Des fois il y a des gens qui vont par eux-mêmes faire de l’épargne et préparer leur retraite, mais parfois leur employeur direct vont leur offrir des systèmes qui vont faire en sorte par exemple qu’ils mettent 4% de leur salaire et que l’employeur en mette aussi 4%.»

«Des organisations permettent aussi des achats d’actions en plus de ça. Les gens doivent prendre conscience que ces systèmes existent et les mettre en place le plus vite possible parce que c’est du rendement garanti.»

Trop miser sur la RRQ et la PSV

«Ils sont importants dans l’équation, mais de penser qu’il n’y a que ça ou que ça va être suffisant [n’est peut-être pas la meilleure idée].»

«Si on regarde aujourd’hui la pension de vieillesse, c’est 8300$ par année et la régie des rentes du Québec, ça dépend de combien on a contribué, mais la moyenne est autour de 7000$ par année. Un 10 000$ ou 15 000$ par année n’est pas assez pour vivre dans le mode de vie que l’on a aujourd’hui.»

Ne pas prendre en considération l’inflation

«Si par exemple on a un coût de vie de 50 000$ net par année et qu’on se dit que c’est de ça qu’on aura besoin chaque année à la retraite, notre retraite n’est pas demain, donc ce 50 000$ n’aura pas du tout la même valeur dans 20 ou 30 ans.»

«Si on tient pour acquis aujourd’hui que j’ai besoin de 50 000$ par année pour ma retraite, c’est garanti qu’il va en manquer. L’Institut québécois de la planification financière donne un chiffre par année d’inflation qu’il faut considérer, souvent autour de 2,3%.»

Ne pas prendre en considération les soins de longue durée

«Il faut y penser du moins, parce qu’aujourd’hui une personne peut vivre jusqu’à 88 ans, mais ça ne veut pas dire qu’elle est en santé. Si par exemple on est en santé jusqu’à 82 ans, il y a plusieurs années où on ne l’est pas et donc ça coûte plus cher.»

«On se dit que notre coût de vie diminue au fil des années et c’est vrai pendant la retraite, mais souvent les derniers 5 ou 6 ans, il peut y avoir une [augmentation]. Il faut le prendre en considération.»

Ne pas connaître les bases de l’impôt

«Comprendre dans quel système on joue, c’est important. Si on connaît le fonctionnement de base de l’impôt, on va peut-être prendre des décisions différentes.»

«Beaucoup de gens me disent qu’ils ne veulent pas toucher aux REER parce qu’ils disent sauver de l’argent aujourd’hui qu’ils paieront plus tard. Ça, c’est du report et ça peut être bon de le faire, mais il faut le comprendre.»

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus.
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