2024-09-11 18:24:11
Selon une analyse du JLL et de l’Institut Helmholtz, les risques climatiques pour l’immobilier dans les grandes villes allemandes augmenteront d’ici 2050.
La chaleur, la grêle, la sécheresse et les fortes pluies entraînent des coûts de maintenance et d’assurance plus élevés ainsi que des interruptions d’activité.
Les experts appellent à une collaboration plus étroite entre les gouvernements, les assureurs et les entreprises pour créer des infrastructures plus résilientes.
Les conditions météorologiques extrêmes telles que les fortes pluies, la chaleur, la sécheresse et la grêle deviennent de plus en plus fréquentes et intenses. Cela affecte non seulement la population, mais aussi le secteur immobilier. Un actuel Analyse du fournisseur de services immobiliers Jones Lang Lasalle (JLL)basé sur les données de l’Institut Helmholtz, prévoit une augmentation significative des risques climatiques pour les grandes villes d’ici 2050.
L’impact sur le secteur immobilier est important. Selon Helge Scheunemann, responsable de la recherche chez JLL Allemagne, les entreprises et les investisseurs doivent de plus en plus tenir compte du changement climatique dans leur planification. Les événements météorologiques extrêmes entraînent une augmentation des coûts de maintenance et d’assurance ainsi que des interruptions d’activité.
La chaleur est la plus grande menace pour les bâtiments
Les modèles qui calculent des scénarios climatiques jusqu’en 2050 montrent que la chaleur constitue la plus grande menace, suivie par la grêle et la sécheresse. De fortes pluies, comme celle qui a déjà causé des dégâts importants dans le sud de l’Allemagne cette année, sont attendues plus fréquemment, notamment à Munich, Dresde et Leipzig. En conséquence, les prix de l’immobilier dans les régions touchées pourraient chuter à mesure que les événements climatiques répétés réduisent la demande et dévalorisent les propriétés.
Scheunemann souligne la nécessité d’une collaboration étroite entre les gouvernements, les assureurs et les entreprises pour créer des infrastructures plus résilientes. Il appelle à une réduction des surfaces imperméables et à l’utilisation de matériaux réfléchissants et de verdure pour mieux équiper les villes contre les effets du changement climatique.
Le classement de l’étude est basé sur les valeurs agrégées des aléas climatiques pour la zone bâtie de chaque ville. Selon l’étude, ces cinq villes sont les plus touchées par les changements climatiques.
5ème place : Erfurt
La rivière Gera présente particulièrement un danger potentiel car son niveau peut monter rapidement en cas de fortes pluies. Bien que la Thuringe ait jusqu’à présent été touchée en dessous de la moyenne par les dégâts causés par les tempêtes, JLL conseille à Erfurt d’utiliser des matériaux de construction résistants aux inondations lors de la planification des bâtiments et de l’immobilier. La ville a déjà pris des mesures telles que le développement d’un nouveau concept de protection du climat et la mise en œuvre d’un projet d’adaptation de la verdure urbaine au changement climatique.
4ème place : Dresde
La ville de Dresde est également plus touchée par les risques climatiques en Allemagne que d’autres villes. Un plan d’action chaleur doit être achevé d’ici 2025, qui permettra notamment d’élargir et de mieux faire connaître l’offre de fontaines à eau.
En outre, diverses initiatives telles que le BUND Dresden et le Klimavernetzung s’engagent en faveur d’une plus grande protection du climat dans la ville. L’administration municipale a également développé un concept intégré d’énergie et de protection du climat et organise une table ronde sur le thème de la protection du climat.
3ème place : Sarrebruck
La ville est particulièrement exposée à la chaleur et à l’augmentation des tempêtes de grêle. Dans les zones densément bâties, des îlots de chaleur peuvent se former et rendre difficile le refroidissement. Pour relever ces défis, Sarrebruck a déjà pris diverses mesures : Un projet modèle est en cours pour développer des mesures préventives dans la ville et les communes environnantes.
La ville fournit également activement des informations sur les alarmes de chaleur via les réseaux sociaux. Il prévoit également de mettre en place des chambres froides publiques et des installations d’eau pour atténuer le stress thermique.
2ème place : Leipzig
La température moyenne à Leipzig a augmenté de 1,4 degrés à 9,9 degrés depuis le milieu du XIXe siècle, avec une accélération significative du réchauffement depuis les années 1990.. Cela entraîne une augmentation des journées chaudes au-dessus de 30 degrés, de quatre à dix jours par an auparavant, à régulièrement plus de 20 jours depuis 1994. La ville connaît également une augmentation des fortes pluies et des événements météorologiques extrêmes..
En réponse, Leipzig a déclaré l’urgence climatique, a mis en œuvre un programme immédiat de 24 mesures et a créé un département pour le développement durable et la protection du climat.. Par ailleurs, un programme énergie et protection du climat à l’horizon 2030 a été adopté pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux conséquences du changement climatique..
Place 1 : Francfort-sur-le-Main
En réponse, la ville a pris des mesures importantes. Cela comprend également l’adoption d’un paquet de mesures de protection du climat visant la neutralité climatique d’ici 2035. Des fonds d’un montant de 245 millions d’euros seront également mis à disposition pour des mesures d’adaptation au climat d’ici 2025. La ville participe également à la mission de l’UE « 100 villes climatiquement neutres d’ici 2030 ».
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