2024-01-10 21:07:49
En hausse de 61,5 pour cent par rapport à 2022 ; plus 77 pour cent du public féminin. Les quatre premiers films (There’s Still Tomorrow de Paola Cortellesi, Barbie, Oppenheimer et Super Mario Bros) représentent 22,9 pour cent du total. Et pour la première fois l’été s’envole

Adieu Covid, du moins au théâtre. L’envie d’aller au cinéma est revenue, de faire la queue pour partager une expérience, une émotion.
Francesco Rutelli (Anica), Mario Lorini (Anec) et les données de Cinetel pour 2023 le disent : les recettes sont de 495 millions et 60 mille euros, pour une fréquentation de 70,6 millions de billets vendus ; par rapport à 2022, l’augmentation est de +61,6% de recettes et de +58,6% de fréquentation.
Par rapport à la période de trois ans précédant la pandémie, il y a une diminution respectivement de 16 et 23 pour cent. Mais il s’agit d’une reprise importante, dit la sous-secrétaire du gouvernement Lucia Bergonzoni, en grande partie due au lancement de la saison la plus faible, l’été, toujours espérée dans le passé mais jamais réalisée : cette fois il y a eu la mesure promotionnelle concrète du ministère , à juillet +97,4%. Les sorties estivales de titres majeurs, comme Barbie (boom du public féminin : 66%) e Oppenheimerqui sont les deuxième et troisième plus gros succès de l’année.
Le premier est Il y a encore demain de Paola Cortellesi avec un box-office de 32,9 millions d’euros et près de 5 millions de spectateurs : il représente 27,3% de la production nationale. Autre chiffre à contre-courant : sur les dix premiers titres italiens, seuls quatre sont des comédies. je suis capitaine de Garrone en compétition pour les Oscars est à la sixième place et devant Le soleil du futur de Nanni Moretti.
Les sorties qui arrivent sur le marché, avec une diffusion plus longue dans plus de 50 salles, représentent 217 titres sur 824 au total. La part italienne (y compris les coproductions) s’élève à 25,9% de fréquentation, contre 21% sur la période triennale 2017-’19. Les États-Unis en sont à 53 %.
Il y a le grand retour du public féminin : + 77 %. Quant aux tranches d’âge, celles qui ont le plus eu du mal à revenir au cinéma après le Covid, on constate un bond inimaginable : entre 50 et 59 ans il y a +92%, tandis que les plus de 60 ans vont à +81%. C’est un public adulte et citoyen. Et les excellents résultats de Wenders, cantonné pendant des années à des événements sans réelle diffusion, ou de la poésie de Miyazaki, indiquent selon les dirigeants de Cinetel une évolution vers un cinéma de qualité (alors qu’il y a un vide dans les films pour enfants).
6% des salles ont été perdues par rapport au parc pré-pandémique. Mais le fait le plus inquiétant est le bilan négatif de la Campanie, malgré l’épanouissement des réalisateurs et acteurs napolitains. Si l’on regarde les pays de référence, l’écart avec l’Espagne s’est réduit, mais la France est inaccessible avec 180,7 millions d’entrées et une part de marché nationale de près de 40 % (avec seulement 6 films nationaux parmi les 25 premiers). Mais l’Italie a connu une croissance plus importante en termes de pourcentage.
Les quatre premiers films de 23, Il y a encore demain, Barbie, Oppenheimer, Super Mario Bros ils représentent 22,9% des recettes totales.
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10 janvier 2024 (modifié le 10 janvier 2024 | 19h07)
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