Par charentelibre.fr,
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Après analyse, des résidus de substances chimiques indésirables sont toujours présents dans les tampons mais aussi les serviettes, souligne le magazine.
Une femme utilise en moyenne 10.000 protections hygiéniques durant sa vie, et pourtant, elle a encore du mal aujourd’hui à savoir de quoi elles sont vraiment composées. «60 millions de consommateurs» a mené l’enquête dans son dernier numéro d’octobre. Après avoir analysé 24 protections hygiéniques, dont 9 serviettes, 9 tampons avec applicateur et 6 protège-slips, le magazine tire la sonnette d’alarme : 70 % des échantillons testés contiennent un ou plusieurs contaminants avérés ou suspectés d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ou perturbateurs endocriniens.
Des traces d’AOX (composés organiques halogénés absorbables) ont ainsi été détectées dans des produits des marques Nana, Love & Green et Tampax. Des dioxines ont aussi été identifiées dans les tampons Tadam, Carrefour Soft et Saforelle ainsi que dans les serviettes Joone. Du glyphosate ou de l’Ampa ont été retrouvés dans les tampons Tadam, Saforelle, Natracare ou encore les Petites Choses. Le magazine constate par ailleurs que la présence de labels environnementaux n’empêche pas la présence de contaminants.
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2023-10-10 16:54:36
