L’année au cours de laquelle l’Europe et le monde ont vécu le choc de l’attaque russe contre l’Ukraine, nous avons été témoins de changements sans précédent – dans les relations internationales, dans la solidarité entre les pays, dans l’empathie des citoyens ordinaires, dans la remise en question des concepts de sécurité et de garanties de paix .
Une enquête représentative nationale expresse par “Alpha Research”, menée du 18 au 22 février auprès de 900 citoyens adultes de tout le pays, interrogés à leur domicile par le biais d’un entretien standardisé direct avec des tablettes, montre que pour nous, les Bulgares, le plus important leçons à tirer, portent sur la nécessité d’actions générales unies, tant en Europe qu’à l’intérieur de la Bulgarie.
Seuls 9 % pensent que les pays européens devraient céder au droit de la force et répondre aux exigences de la Russie.
51% pensent que l’Europe doit agir de manière unie contre toute agression et guerre. Selon 48%, il est nécessaire que l’Union européenne construise une stratégie de prévention de tels conflits militaires.
Environ 40 % des personnes interrogées ont mis l’accent sur la position bulgare. 43% déclarent qu’il est impératif que les partis et institutions bulgares élaborent une position unifiée face à la guerre et aux sanctions contre la Russie. Pour 40 %, la Bulgarie doit diversifier ses approvisionnements énergétiques afin de ne pas être dépendante de la Russie.
L’aide humanitaire active que les gouvernements et les citoyens ordinaires ont déjà fournie à ceux qui fuient la guerre laisse cette question quelque peu en retrait, parmi les leçons déjà apprises. Il est explicitement mentionné par 34% des répondants. 31% sont d’avis que l’Europe devrait continuer à fournir une aide militaire à l’Ukraine, afin que la guerre ne s’étende pas à d’autres pays.
