943 réductions de peine et 103 libérations en six mois

943 réductions de peine et 103 libérations en six mois

Au milieu de la polémique entre le PSOE et United We Can sur la réforme de la loi « seulement oui, c’est oui », le filet de réductions de peines provoqué par le changement réglementaire controversé se poursuit sans arrêt. Il Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) dénombre déjà 943 remises de peines pour délinquants sexuels depuis la loi organique 10/2022, du 6 septembre, portant garantie intégrale de la liberté sexuelle, entrée en vigueur le 7 octobre.

Selon les données dont disposent les Centre de documentation judiciaire (Cendoj), encore incomplètes, ces modifications d’allégements de peine ont conduit jusqu’à présent à 103 libérations. Dans ces données, soulignent les sources consultées, les examens effectués par les tribunaux supérieurs de justice d’Andalousie, des îles Canaries, de Castille et León et du Pays basque ne sont pas encore inclus, ni ceux correspondant aux tribunaux provinciaux de Guipúzcoa, Grenade, Séville et Teruel. .

La Cour suprême a déjà convoqué une session plénière monographique en juin prochain pour unifier les critères de révision des peines pour la loi du « seul oui, c’est oui ».

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222 ventes supplémentaires le mois dernier

Le conseil d’administration des juges a estimé début mars en 721 les réductions de peine par la loi promue par le ministère de l’Égalité des Irène Montero (222 de moins que maintenant), comptant alors 74 sorties. Mais à cette époque, la grève des avocats de l’administration de la justice a empêché d’approcher un chiffre réel, en raison des difficultés à collecter toutes les données dans les différents sièges judiciaires. Ainsi, du CGPJ, il a été précisé qu’en raison de ce grave obstacle, il ne disposait pas de données globales sur les affaires déjà examinées, en cours ou en attente d’examen par les instances judiciaires.

De la même manière, le Conseil a précisé que ce chiffre n’incluait pas les révisions de la peine traitées par les tribunaux correctionnels (compétents pour poursuivre les crimes contre la liberté sexuelle passibles de cinq ans de prison) en raison de la difficulté de recueillir ces information.

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A cette date, les juridictions provinciales avaient réexaminé 1 572 condamnations, dont 674 réductions de peine (ce qui représente près de 43 %), le tribunal de Madrid étant en tête avec 451 condamnations réexaminées et 71 réductions de peine.

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