La partie macédonienne a fait avec la proposition française, ce qu’elle fait depuis des années en termes de règlement du différend avec la Bulgarie – une réticence à trouver une solution et un moyen de sortir de la situation et d’avoir des relations normales. Ce qui est nouveau dans ce cas, c’est que l’UE comprend avec quel type de gouvernement, d’idéologie et de politique officielle de l’État elle a un problème.
C’est ce qu’a commenté le journaliste Lyubcho Neshkov dans le studio d’Euronews Bulgarie.
Selon lui, la proposition française contient trois éléments. Le premier, ce sont les conclusions du Conseil européen, le deuxième, le cadre de négociation et le troisième, ce qu’on appelle le protocole. Ces trois choses ensemble forment un tout, aucune d’entre elles n’est suspendue dans les airs. Les conclusions sont – nous donnons le feu vert. Passons au cadre de négociation, à ce qu’il comprend – principalement les revendications bulgares. Comment ils sont contrôlés – à travers le protocole, le Conseil européen les confirme, a commenté Neshkov.
Les politiciens bulgares, dont Kiril Petkov, qui pendant des mois a nié avoir négocié une proposition et un projet français, ont créé un chaos qui a inquiété la société bulgare, a-t-il ajouté.
