James Barnor : la vie en couleur pour le premier photojournaliste du Ghana | Arts et culture

James Barnor : la vie en couleur pour le premier photojournaliste du Ghana |  Arts et culture

James Barnor, le maître de la photo ghanéen de 93 ans, a tourné contre les plaques tectoniques changeantes de la libération coloniale de l’Afrique et de la génération britannique Swinging Sixties et Windrush : personnalités politiques, sportives et médiatiques ; couvertures de mode et d’albums; la communauté de la diaspora africaine ; et les gens de tous les jours. Ses images intimes possèdent un formalisme dans leur cadrage et une somptuosité dans leurs tirages – mais surtout, il y a de l’amour.

“Je ne me suis jamais vu séparé de mes clients, de mes sujets”, a expliqué franchement Barnor via une interview vidéo depuis son domicile londonien. “Je veux faire partie d’eux et je veux qu’ils fassent partie de moi.” Sa mise en scène soigneusement composée – l’artiste prévisualise ses images – porte autant sur la collusion de Barnor avec ses sujets que sur les sujets eux-mêmes.

Du 4 juillet au 22 septembre, LUMA Arles, le centre culturel, mettra à l’honneur James Barnor : Histoires. Pictures from the Archive (1947-87), comprenant des images inédites et un livre du même titre, au festival international de la photo Les Rencontres d’Arles, en France. Le spectacle se déroule en même temps que l’exposition de l’œuvre de l’artiste à la Serpentine Gallery de Londres, James Barnor : Accra/London – a Retrospective, maintenant au Museo d’arte della Svizzera Italiana (MASI Lugano), en Italie, et plus tard au Detroit Institute of the Arts (ouverture mai 2023).

La route a été longue pour Barnor, dont la vie, dans son récit – c’est un conteur animé et sincère – ressemble à un long métrage, et dont la reconnaissance tant attendue n’est arrivée qu’à près de 80 ans.

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