13 des 15 membres du Conseil de sécurité ont voté pour le projet de résolution présenté par l’Irlande et la Norvège, tandis que la Chine s’est abstenue.
Le mécanisme d’aide humanitaire pour la Syrie déchirée par la guerre civile a été lancé par une résolution de l’ONU en 2014, mais son mandat expire dimanche.
Ce mécanisme a permis aux expéditions d’aide de l’ONU d’être acheminées via les points de contrôle frontaliers syriens vers les régions du pays qui ne sont pas sous le contrôle du gouvernement du président Bashar al-Assad à Damas.
La résolution alternative proposée par la Russie, qui stipulait que seul le point de contrôle frontalier de Bab al-Hawa dans le nord-ouest de la Syrie serait ouvert pendant les six prochains mois, n’a pas non plus été soutenue.
Cette proposition, demandée par la Russie, n’a été appuyée que par la Chine. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont voté contre, tandis que les dix autres membres du Conseil de sécurité se sont abstenus.
La Russie, qui soutient le régime d’Assad, a signalé à plusieurs reprises qu’elle souhaitait également fermer le point de contrôle frontalier de Bab al-Hawa, le dernier des quatre points de passage initialement ouverts pour les envois d’aide.
