Jeudi à 16h30 CET, le baril de Brent se vendait 96,50 dollars (2 360 couronnes), une heure plus tôt il coûtait un dollar de moins. Le pétrole léger américain WTI s’est même déprécié de plus de quatre pour cent et a été vendu à 92,5 $ au même moment.
Dans les deux cas, ce sont des valeurs qui ont prévalu sur le marché pour la dernière fois en février avant la guerre en Ukraine.
Le prix du pétrole baisse régulièrement depuis deux semaines. La raison principale est la crainte d’une récession, plus forte que les facteurs opposés : la baisse des exportations de pétrole et de produits raffinés de la Russie en raison des sanctions occidentales ou des problèmes miniers en Libye.
Le début possible de la récession a été alimenté par les données publiées mercredi sur l’inflation de juin aux États-Unis, qui est passée de 8,6 % en mai à 9,1 %. Les analystes s’attendent à ce que la Fed relève son taux directeur plus significativement que prévu lors de sa réunion dans deux semaines, dans le cadre de ses efforts pour maîtriser l’inflation. Certains prédisent une augmentation allant jusqu’à un point de pourcentage.
La baisse des prix est également due à la force du dollar, qui rend les achats de pétrole plus chers pour les acheteurs non américains, a ajouté Reuters.
