L’édition 2022 du Championnats du monde d’athlétisme a commencé vendredi et 10 jours d’action passionnante nous attendent.
Ici, Malik Ouzia de Standard Sport fait autorité sur les espoirs de médailles pour la Grande-Bretagne…
Keely Hodgkinson
L’une des lumières brillantes d’une équipe d’athlétisme britannique plutôt décevante aux Jeux olympiques de Tokyo, la jeune femme de 19 ans a défié son âge et son inexpérience pour remporter l’argent au 800 m, ce qui aurait été impensable au début de l’année dernière. Elle a poursuivi cette forme avec l’un des temps les plus rapides cette année pour gagner aux Jeux de Bislett. Le problème, c’est qu’elle est confrontée à l’Américaine Athing Mu et à la Kényane Mary Moraa dans sa course à l’or.
Max Bourgin
Tout comme le détenteur du record du monde du 800 m David Rudisha, Burgin aime mener de front et l’a fait à bon escient lors de sa saison d’évasion. Personne n’a couru deux tours de piste plus vite que lui – son temps de 1: 43,52 apportant des comparaisons à Seb Coe, qui reste le détenteur du record britannique de la distance. Comme Coe, Burgin est entraîné par son père, et il semble à l’abri des blessures aux ischio-jambiers et à l’aine qui l’ont réduit la saison dernière.
Laura Muir
Le vétérinaire écossais a oscillé entre les deux distances moyennes de 800 m et 1500 m mais ne courra que la distance la plus longue à Eugene. Comme sa coéquipière Hodgkinson, elle est repartie de Tokyo avec une médaille d’argent pour briser son canard à la poursuite d’une première médaille mondiale. Sans les chaînes, elle n’a pas caché le fait que c’est l’or mondial qu’elle recherche maintenant. Le plus gros obstacle reste la Kényane Faith Kipyegon, la championne olympique.