Les préparatifs sont en cours pour le lancement mondial du premier vaccin contre le paludisme, qui servira à protéger des millions d’enfants en Afrique.
Le lancement est financé par l’alliance vaccinale Gavi à hauteur de près de 160 millions de dollars.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le financement de plusieurs milliards de dollars de Gavi marque une avancée majeure dans la lutte contre l’une des menaces les plus graves pour la santé publique en Afrique. Les principales victimes sont les enfants de moins de 5 ans.
La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a déclaré qu’à chaque minute un enfant meurt en Afrique, avec des conséquences catastrophiques pour les familles, les communautés et le développement national.
Le vaccin a été introduit en Afrique en 2019. Depuis lors, plus de 1,3 million d’enfants ont bénéficié de vaccins vitaux dans trois pays pilotes : le Ghana, le Kenya et le Malawi. Moeti a souligné que ces pays ont signalé une réduction de 30 % des hospitalisations d’enfants atteints de paludisme grave et une réduction de ) % des décès d’enfants.
“Si elle est appliquée à grande échelle, des millions de nouveaux cas pourraient être évités et des dizaines de milliers de vies sauvées chaque année”, a déclaré Moeti. “Nous avons été encouragés de voir que la demande de vaccin est élevée, même dans le contexte de COVID-19, la première dose atteignant entre 73% et plus de 90% de couverture.”
Thabani Maphosa, directeur général des programmes de pays chez Gavi, a qualifié le vaccin d’outil le plus efficace dans la lutte contre le paludisme, notant qu’il sauvera la vie de nombreux enfants. Cependant, a-t-il déploré, la demande pour le produit dépassera l’offre.
“Notre défi pendant cette phase critique est de nous assurer que les doses dont nous disposons sont utilisées aussi efficacement et équitablement que possible”, a déclaré Maphosa. “Dans cet esprit, Gavi ouvre aujourd’hui une fenêtre de candidature pour le soutien au paludisme.”
Le responsable a déclaré que les trois pays pilotes, qui ont déjà une expérience dans le déploiement du vaccin, seront les premiers à demander et à recevoir des fonds. Donc, en termes pratiques, a déclaré Maphosa, ils n’auront besoin que de peu d’aide pour configurer leurs systèmes pour que l’opération soit opérationnelle.
Maphosa a indiqué qu’un deuxième tour de financement aura lieu à la fin de l’année. À ce moment-là, a-t-il dit, d’autres pays ayant des cas modérés à élevés de paludisme grave pourront soumettre des demandes de soutien.
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