Aucun blessé n’a été signalé.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmad al-Sahaf, a condamné l’attaque et déclaré que l’Irak s’était engagé à protéger toutes les missions diplomatiques du pays.
Le Premier ministre par intérim Mustafa Al-Kadhimi n’a pas réussi à amener les groupes en conflit à un règlement.
Le parti d’Al-Sadr a refusé d’assister à une réunion qu’Al-Kadhimi a tenue la semaine dernière.
Malgré l’explosion, le convoi australien a pu entrer dans la zone verte.
Les partisans d’al-Sadr et ses rivaux politiques, une coalition de groupes chiites soutenus par l’Iran appelée Cadre de coordination, sont en désaccord depuis les élections législatives de l’année dernière.
Fin juillet, ses partisans ont pris d’assaut le parlement et y ont organisé de fréquentes manifestations.
Les partisans du clergé incendiaire ont régulièrement protesté, exigeant la dissolution du parlement et des élections anticipées.
Mardi, les partisans d’Al-Sadr ont planté des tentes et manifesté devant le Conseil supérieur de la magistrature, l’accusant d’être politisé en faveur de leurs alliés soutenus par l’Iran.