L’arrière columérin revient sur la première victoire de la saison de son équipe, vendredi, et sur son passage à l’ouverture en fin de match.
Il a été le meilleur Columérin sur le terrain, vendredi, à l’occasion du match de reprise face à Carcassonne. Thomas Girard, auteur d’un match sérieux, de quelques bonnes relances et interventions, sans oublier ses quatre pénalités (12 points), s’est livré à chaud après la rencontre.
Cette première victoire est précieuse mais a été compliquée dans sa conception.
Vous savez, c’est rare d’obtenir une victoire facile lors d’une première journée. Toutes les équipes sont impatientes de reprendre et ça manque parfois de précision car rien ne remplace l’enchaînement des matches et ce, même si on se connaît.
On pensait toutefois que vous maîtriseriez mieux votre jeu.
Nous avons joué par bribes, nous n’avons pas été assez précis et nous avons perdu beaucoup de ballons. De fait, nous n’avons pas réussi à enchaîner. Mais bon, l’essentiel est au bout avec cette première victoire.
Des regrets de ne pas avoir obtenu le bonus, surtout à 15 contre 13 en seconde période ?
Oui d’autant que sur le scenario du match, on sentait que c’était possible mais nous n’avons pas su l’attraper. La faute à notre manque de précision. Mais il ne faut pas non plus sous estimer Carcassonne, c’est quand même une équipe solide et expérimentée.
Vous avez également été de nombreuses fois pénalisés, ça ne vous a pas aidé.
Oui mais je crois que c’était le cas des deux équipes. Vous savez, dans les attitudes, il y a eu un peu d’excès d’engagement mais c’est normal, c’est le premier match de la saison, tout le monde a très envie de rejouer, il y a un peu d’excitation.
Au cours de la rencontre, vous êtes passé de l’arrière au poste d’ouvreur ce qui ne vous était pas arrivé depuis un moment. Un petit commentaire ?
Je suis ouvreur de formation et ça m’est souvent arrivé de couvrir les deux postes dans ma carrière. Mais j’avoue que depuis deux ans, j’y travaille régulièrement aux entraînements. C’est la stratégie adoptée cette saison si nous n’avons pas de deuxième ouvreur sur le banc (c’était le cas vendredi, NDLR). Je serai donc probablement le troisième ouvreur de l’équipe. Et ce n’est pas pour me déplaire. Arrière, il y a beaucoup de courses mais ouvreur, on touche quand même plus de ballons.
