Les meilleures joueuses de volley-ball cette année

Les meilleures joueuses de volley-ball cette année

Certaines équipes ont tellement marqué leur sport aux Jeux Olympiques, qu’on ne trouve pas d’autre mot pour les qualifier qu’invincibles. D’autres appartiennent à la catégorie des outsiders ou improbables. C’est d’autant plus remarquable de les voir surgir par-dessus le filet, comme c’est souvent le cas, de l’équipe de Thaïlande, en Ligue des Nations.

Kim Yeon-Koung 

La Sud-Coréenne Kim Yeon- Koung après son retrait des compétitions internationales, continue d’évoluer au sein des Incheon Heungkuk Life Pink Spiders. La défaite de son équipe sud-coréenne contre la Serbie, aux Jeux Olympiques de Tokyo 2021, a motivé sa décision. Réceptionneuse-attaquante, Kim est reconnue comme la plus grande joueuse de volley-ball de l’histoire de la Corée du Sud.

Grâce à Kim, la Corée du Sud s’est hissée en demi-finales de deux des trois derniers Jeux olympiques et est allée glaner la médaille d’or aux Jeux asiatiques de 2014.

Ting Zhu

Réceptionneuse-attaquante extérieure de l’équipe de Chine, 1 m 98, Ting Zhu joue pour le Savino del Bene Scandicci italien, après avoir exprimé tout son talent au sein de l’équipe turque du Vakibank d’Istanbul. 

Zhu a permis à l’équipe féminine chinoise de remporter les Jeux Olympiques 2016 à Rio et la Coupe du Monde 2019 au Japon, en battant les Américaines. 

Brenda Castillo

Équipière de Ting Zhu, au sein de l’équipe de Savino del Bene Scandicci, Brenda Castillo, surnommée “Chinchin”, est Libéro (ou passeuse) et mesure 1 m 67. Elle totalise 167 sélections pour l’équipe dominicaine. Elle a également permis au Rabita Bakou de remporter trois championnats successifs d’Azerbaïdjan. Les jeux panaméricains et d’autres grandes compétitions l’ont souvent illustré comme la meilleure réceptionneuse, meilleure défenseur, meilleure libéro, et Most Valuable Player (meilleure joueuse). 

Thaísa Daher de Menezes

Thaisa Daher de Menezes a remporté deux médailles d’or consécutives aux Jeux Olympiques de 2008 et 2012. Elle collectionne de nombreux prix de la meilleure frappeuse de balle extérieure féminine (Spiker) et de la meilleure bloqueuse. Thaisa est l’une des plus grandes joueuses brésiliennes de tous les temps. Elle est aussi la “joueuse la plus utile” aux Jeux Sud-Américains des clubs, en 2020. 

Markéta Sluková Nausch 

C’est la grande championne tchèque de beach-volley, gagnante de six tournois du World Tour. Elle a perdu sa troisième participation olympique en raison d’un test positif au coronavirus. Elle et Barbora Hermann n’ont pas pu partir pour Rio de Janeiro.

En 2012 à Londres, Nausch Sluková a remporté la cinquième place en couple avec Kristýna Kolocová aux Jeux olympiques.  Kolocova & Sluková remportent leur première médaille d’or en s’adjugeant l’Open de Prague 2014. L’été dernier, elle n’avait pas exclu de tenter de se qualifier pour les JO de Paris 2024.

Nootsara Tomkhom

La joueuse Libero (ou passeuse) Nootsara Tomkom (1 m 69, 35 ans) a apporté à son équipe nationale thaïlandaise, comme aux clubs où elle s’est illustrée, un grand nombre de succès d’envergure internationale. Sa sœur Nittaya lui a servi de première coach, en primaire. Elle entre en équipe nationale à 17 ans et devient professionnelle en Espagne à 20 ans, au sein de l’IBSA Voleibol. Elle a ensuite évolué en Suisse, Azerbaïdjan et Turquie, avant de revenir au sein de la ligue thaïlandaise. 

Elle est l’une des meilleures Libero féminines du monde et a conduit l’improbable Équipe Nationale de Thaïlande à une médaille d’argent aux Masters de Volley de Montreux (en Suisse), à des médailles de bronze et d’argent aux Jeux Asiatiques, à des médailles d’or, au championnat et à la Coupe d’Asie des Nations. Elle est aussi titulaire de dix médailles d’Or aux Jeux du Sud-Est Asiatique. 

Un jeu de balle déconcertant comme le sourire thaï

Ainsi, l’équipe thaï est passée de simple “faire-valoir” pour de grandes équipes, comme la Chine ou le Brésil, à l’adversaire qu’on redoute. Dès 2009, les Thaïlandaises créent la surprise en renversant l’échiquier face aux Chinoises et en remportant les championnats d’Asie. De plus en plus de Thaïlandais se sont alors mis à suivre les performances de leur équipe féminine. Parmi ces filles, citons : Wilawan Apinyapong, la capitaine Nong Pleumjit Hin Khao, Chatchuon Moksri (22 ans), Sara Nootsara Tomkhom ou encore, Onuma Sitthirak, Malika Kanthong, Amporn Yapha et Na Wanna Buakaew…

La forme “olympique” de cette équipe a placé la barre si haut qu’elle vainc régulièrement de grandes équipes comme le Japon, la Serbie, la Russie, le Brésil, les États-Unis et la Corée du Sud. L’orchestration du jeu thaï repose essentiellement sur la force mentale de ses joueuses et leur capacité surprenante de contre-attaque. Elles sont fréquemment de plus petite taille que leurs adversaires, ce qui en déroute plus d’une, tant par leur vélocité que leur mobilité et une lisibilité de jeu de balle déconcertante. 

Jusqu’où iront-elles ?

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