Les jeunes Irlandais risquent de subir une réduction «substantielle» du montant d’argent que les parents peuvent laisser à leurs enfants en franchise d’impôt

Les jeunes Irlandais risquent de subir une réduction «substantielle» du montant d’argent que les parents peuvent laisser à leurs enfants en franchise d’impôt

Il devrait y avoir une réduction «substantielle» du montant d’argent que les parents peuvent laisser à leurs enfants en franchise d’impôt, a recommandé une commission sur la fiscalité nommée par le gouvernement.

a proposition s’avérera extrêmement controversée car les questions d’impôt sur les successions sont émotionnelles et toute initiative visant à apporter des changements a tendance à générer un énorme contrecoup.

En novembre dernier, le ministre des Finances, Paschal Donohoe, a été contraint à un revirement embarrassant sur une mesure budgétaire visant à taxer les prêts à des conditions avantageuses pour les dépôts immobiliers accordés par les parents à leurs enfants.

Maintenant, la Commission sur la fiscalité et la protection sociale est sur le point de recommander que le seuil d’exonération d’impôt pour les droits de succession baisse radicalement au cours des prochaines années.

Une forte réduction du seuil d’exonération d’impôt serait particulièrement problématique dans le sud de Dublin, où les maisons se vendent souvent à plus de 1 million d’euros.

En vertu des règles de la taxe sur les acquisitions de capital (CAT), un enfant peut hériter de 335 000 € de ses parents avant de devoir payer un impôt de 33 %.
En 2009, un enfant pouvait hériter ou recevoir 542 544 € de ses parents avant de devoir payer des impôts, le taux étant alors de 22 %.

La commission ne donne pas de chiffre sur ce que devrait être le seuil d’exonération d’impôt, si ce n’est que la réduction du seuil devrait être
“substantiel”.

Le rapport de la commission doit être publié par M. Donohoe mercredi et cette proposition s’avérera être l’une des plus controversées.

La commission ne demande aucune de ses recommandations dans le budget de ce mois-ci, mais souhaite plutôt que ses recommandations soient mises en œuvre sur une période de 10 à 15 ans.

Le seuil de défiscalisation est de 32 500 € pour les autres parents proches et de 16 250 € pour les parents ou amis plus éloignés.

La recommandation est que le seuil du « groupe A », pour un enfant de 335 000 €, devrait se rapprocher de ces deux autres seuils au fil du temps.

Dans le passé, le gouvernement a défendu la taille du seuil d’exonération d’impôt pour les enfants.

Il a fait valoir que la maison familiale étant l’élément principal d’une succession, un seuil inférieur obligerait les enfants qui en héritent d’un parent à vendre la maison pour s’acquitter de l’impôt à payer.

L’inflation incessante des prix de l’immobilier a conduit un nombre croissant de familles, en particulier à Dublin, à faire face à de grosses factures CAT parce que les maisons dont elles héritent – même les plus modestes – valent bien plus que le seuil d’exonération d’impôt de 335 000 €.

Et dans un autre mouvement controversé, la commission recommande que le niveau d’exonération de l’agriculture et des entreprises de la taxe CAT soit modifié.

Dans le cadre de cet allègement, la valeur marchande d’une propriété ou d’une ferme éligible est réduite de 90% lors du calcul de l’impôt sur un don ou un héritage.

La commission veut que cela soit réduit à 80%, arguant qu’un tel changement exclurait toujours la majorité des exploitations agricoles de la taxe.

La commission préconise également une “charge modeste” si un parent fait don à un enfant de plus de 3 000 € par an.

Ce que l’on appelle l’exonération des petits dons sous le régime de la CAT permet à un parent de donner jusqu’à 3 000 € par an à un enfant sans qu’il n’ait à payer l’impôt à 33 %. Un enfant de deux parents peut percevoir 3 000 € de chacun par an, en franchise d’impôt. Les montants supérieurs à 3 000 € sont déduits du seuil d’exonération fiscale à vie de l’enfant de 335 000 €.

Il est avancé que cela contribuera à lutter contre l’évasion fiscale et à garantir que l’administration fiscale ait un meilleur bilan des transferts de richesse.

Du côté de l’aide sociale, la commission conseille de conserver les allocations familiales, mais de ne pas les taxer. Il veut une augmentation des taux de prestations pour enfants pour les ménages à faible revenu, sur une base progressive.

Et il demande que le paiement de la famille de travail soit disponible pour tous les ménages, et pas seulement pour ceux qui ont des enfants.

Il s’agit de remédier aux distorsions du marché du travail et de s’assurer qu’il n’y a pas de désincitations à accepter un travail rémunéré intégré au système de protection sociale.

L’orientation générale des 100 recommandations du rapport concerne les impôts sur la propriété et la fortune et sur la taxation des biens qui polluent, plutôt que sur les impôts sur le revenu.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.