FSI | Shorenstein APARC – Des boursiers 2022-23 de l’Université nationale Lee Kong Chian de Singapour-Stanford pour explorer les héritages de la guerre en Asie du Sud-Est et la loi islamique en Indonésie

FSI |  Shorenstein APARC – Des boursiers 2022-23 de l’Université nationale Lee Kong Chian de Singapour-Stanford pour explorer les héritages de la guerre en Asie du Sud-Est et la loi islamique en Indonésie

L’APARC a le plaisir d’annoncer la nomination de Jacques Bertrand, professeur agrégé de sciences politiques à l’Université de Toronto, et de Reza Idria, professeur adjoint en anthropologie sociale à l’Ar-Raniry State Islamic University Banda Aceh, comme notre Lee Kong 2022-23 Chian National University of Singapore (NUS)-Stanford Fellows sur l’Asie du Sud-Est. Bertrand commencera sa nomination à Stanford ce prochain trimestre d’automne, Idria, le 1er février 2023.

La bourse Lee Kong Chian est le noyau de la Initiative Lee Kong Chian NUS-Stanford sur l’Asie du Sud-Est, un effort conjoint créé en 2007 par l’Université nationale de Singapour et l’Université de Stanford pour accroître la visibilité, l’étendue et la qualité des études sur l’Asie du Sud-Est contemporaine. L’infrastructure de recherche poursuivie dans le cadre de la bourse est fournie par la Faculté des arts et des sciences sociales de la NUS et de l’APARC. Programme Asie du Sud-Est à Stanford.

Les boursiers Lee Kong Chian NUS-Stanford passent trois à quatre mois à Stanford et deux à quatre mois à NUS, écrivant et menant des recherches sur ou liées à l’Asie du Sud-Est contemporaine. Les boursiers ont la possibilité de présenter leurs recherches et de participer à des séminaires et ateliers organisés par les unités de campus concernées. L’exposition aux deux universités et à leurs chercheurs et ressources enrichit et diversifie les commentaires collégiaux sur les projets de recherche des boursiers et facilite les échanges intellectuels et le réseautage des deux côtés du Pacifique.

Rencontrez nos nouveaux compagnons :

Jacques Bertrand est professeur de sciences politiques à l’Université de Toronto, ainsi que directeur de la spécialisation de maîtrise collaborative en études contemporaines de l’Asie de l’Est et du Sud-Est à l’Institut asiatique de la Munk School of Global Affairs and Public Affairs. Il a été le directeur fondateur du Centre d’études sur l’Asie du Sud-Est à l’Institut asiatique. Il est également cofondateur du Postcor Lab à l’Université de Toronto, un centre de recherche pour l’étude des guerres civiles et des transitions de la guerre à la paix.

Le professeur Bertrand a travaillé pendant de nombreuses années sur les questions de conflits ethniques, de nationalisme et de sécessionnisme en Asie du Sud-Est. Ses recherches ont été financées par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le United States Institute of Peace ainsi que le Centre de recherches pour le développement international. Son livre le plus récent, Gagner par processus : l’État et la neutralisation des minorités ethniques au Myanmar, a été publié en juillet 2022 par Cornell University Press. Le professeur Bertrand est également l’auteur de Démocratie et luttes nationalistes en Asie du Sud-Est : de la mobilisation sécessionniste à la résolution des conflits (Cambridge University Press, 2021), Changement politique en Asie du Sud-Est (Cambridge, 2013), et Nationalisme et conflit ethnique en Indonésie (Cambridge, 2004).

Il est également l’auteur de nombreux articles et chapitres de livres et co-éditeur de deux volumes : États multinationaux en Asie : accommodement ou résistance (Cambridge University Press, 2010) et Démocratisation et minorités ethniques : conflit ou compromis ? (Routledge, 2014).

Le professeur Bertrand dirige une nouvelle équipe de recherche sur un projet intitulé « Retour à la guerre civile : les groupes d’insurgés et la décision d’abandonner la paix ». Financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et le United States Institute of Peace, ce projet vise à comprendre pourquoi les groupes rebelles retournent à la guerre après des périodes de paix relative. Alors que la récurrence des guerres civiles s’est souvent concentrée sur les échecs des accords de paix, ce projet analysera les groupes rebelles eux-mêmes et leurs décisions stratégiques de retourner à la guerre ou d’investir dans la paix. Plus précisément, il vise à mieux comprendre comment les différents héritages de la guerre conduisent à des trajectoires variées dans le contexte d’après-guerre. L’essentiel de la recherche consiste en une analyse qualitative de plusieurs cas en Asie du Sud-Est. Bertrand s’appuie sur sa vaste expérience d’étude des groupes armés ethniques au Myanmar pour mener de nouveaux travaux de terrain axés sur la compréhension des écarts entre ces groupes.

Priez Idria est professeure adjointe en anthropologie sociale à l’Universitas Islam Negeri (UIN) Ar-Raniry (Université islamique d’État Ar-Raniry) à Banda Aceh, en Indonésie. Il est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat. en anthropologie sociale de l’Université de Harvard ainsi qu’une maîtrise en études islamiques de l’Université de Leiden, aux Pays-Bas. Né et élevé à Aceh, la seule province adoptant la charia en Indonésie, les intérêts de recherche de Reza se situent à l’intersection de l’anthropologie juridique et de la loi islamique.

Au cours de sa bourse LKC NUS-Stanford, il transformera sa thèse de doctorat, « Contes de l’inattendu : contestation de la loi Syari’ah à Aceh, Indonésie », en un manuscrit de livre. Ce travail est une étude anthropologique qui examine un large éventail de réponses sociales et politiques qui ont émergé avec la mise en œuvre par l’État de la charia (loi islamique). Les données empiriques de ce projet de recherche ont été recueillies à Aceh, la seule province indonésienne qui a adopté la charia. Le Dr Idria se lance également dans un nouveau projet de recherche qui se concentre sur les conséquences juridiques et socio-économiques de la réglementation locale sur la banque islamique.

Idria est relecteur pour les revues Ethnologue américain, Médecine Asiatiqueet Études Asie-Pacifique. Il publie dans des revues nationales et internationales, édite et rédige des chapitres de livres dans des publications savantes, donne des conférences et anime des formations sur des questions d’intérêt et d’expertise. Outre l’enseignement et la recherche, Reza est réputé pour ses contributions en tant que défenseur des droits humains et animateur de plusieurs communautés culturelles et groupes d’étude critiques à Aceh. Il est président de l’Association de tradition orale d’Aceh et membre de la Jeune Académie indonésienne des sciences (ALMI).

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