Cela concerne principalement le secteur locatif privé, mais cela s’applique également au secteur des propriétaires occupants : là, 2 % des pièces de vie et 8 % des chambres ont encore du simple vitrage.
Manque de logements
Le Woonbond tire la sonnette d’alarme et estime nécessaire de mettre en place une politique de lutte contre le simple vitrage dans le secteur locatif, notamment le secteur locatif privé. Selon le groupement d’intérêt des locataires, cela peut être considéré comme un défaut de l’habitation en utilisant du simple vitrage. Tout comme une fuite, le bailleur doit remédier à ce vice car il relève de l’obligation d’entretien.
“Dans ce cas, cependant, aucune eau ne s’infiltre dans la maison, mais la chaleur s’échappe de la maison”, explique Zeno Winkels, directeur de Woonbond. Si le propriétaire ne prend pas de mesures après un signalement du locataire, cela devrait entraîner une réduction de loyer en ce qui concerne le Woonbond.
Durabilité accélérée
Le syndicat a déjà conclu des accords avec les associations de logement et le gouvernement sur la durabilité accélérée, selon laquelle les maisons les moins économiques sont traitées en premier. Des accords ont également été passés sur l’isolation des immeubles locatifs sans qu’une augmentation de loyer n’en soit compensée.
Selon le syndicat, il n’y a pas d’engagement supplémentaire de la part des propriétaires privés dans la durabilité accélérée. Le Woonbond trouve cela « irresponsable », surtout au vu des prix élevés de l’énergie.
S’attaquer aux propriétaires
La Chambre des représentants se réunit aujourd’hui pour rendre l’environnement bâti plus durable et le Woonbond appelle donc les politiciens à vraiment travailler sur l’approche du simple vitrage maintenant.
Winkels : “Assurez-vous que cela coûtera aux propriétaires de simple vitrage qui ne déplacent pas d’argent, au lieu des locataires qui n’ont nulle part où aller et régler la facture d’énergie.”