C’est ainsi que le Brabant s’assurera que l’eau sortira encore du robinet en 2040

C’est ainsi que le Brabant s’assurera que l’eau sortira encore du robinet en 2040

La province est de plus en plus en difficulté en raison de la sécheresse extrême. Les solutions à court terme, telles que l’interdiction de l’irrigation, ne suffisent pas. C’est pourquoi une commission d’enquête a étudié ce qu’il fallait faire pour que l’eau coule encore du robinet en 2040, pour que nous puissions encore profiter de la nature et que l’agriculture et l’industrie puissent continuer à fonctionner. Par exemple, l’eau deviendra probablement plus chère pour les grands utilisateurs et l’eau de mer sera transformée en eau potable.

Les principales recommandations du comité :

  • Nous devons utiliser moins d’eau.
  • L’eau doit devenir plus chère pour les gros consommateurs.
  • L’eau saumâtre ou l’eau de mer doit être rendue potable.
  • Il faut éviter que l’eau de pluie ne s’écoule rapidement par les fossés et les ruisseaux.
  • Nous sommes autorisés à pomper moins d’eau souterraine et même à pomper de l’eau dans le sol.

Parce que si on ne fait rien pour la gestion des eaux souterraines dans le Brabant, on va vraiment avoir des ennuis dans le Brabant.

Inimaginable
Il y a des années, nous n’aurions pas pu imaginer qu’on en arriverait là. Le Brabant était autrefois l’une des provinces les plus humides de notre pays. Plus de 40 000 kilomètres de fossés et de ruisseaux ont été creusés avec diligence pour évacuer l’eau le plus rapidement possible. Les eaux souterraines étaient pompées par tous ceux qui en avaient besoin.

Le problème est devenu douloureusement clair au cours des étés extrêmement secs de 2018, 2019 et 2020. Il y a eu beaucoup de dommages à la nature. Les récoltes se sont asséchées et les incendies de forêt se sont multipliés.

En fin de compte, des problèmes peuvent même survenir avec l’eau potable, dit le comité. Parce qu’à l’avenir nous construirons plus, il faudra plus d’eau potable et aussi plus d’eau pour l’agriculture et l’industrie. Le changement climatique ajoute un autre centime. Après tout, pendant les étés secs, les cultures sont irriguées et de plus en plus de piscines sont remplies.

Que faut-il faire ?
Afin de mieux résister à la sécheresse en 2040, le niveau de la nappe phréatique doit être relevé. La nappe phréatique doit être reconstituée chaque année avec environ 150 millions de mètres cubes, 6000 piscines olympiques pleines. Il est également autorisé à pomper 100 millions de mètres cubes de moins par an. Cela n’est possible que si nous commençons tous à utiliser beaucoup moins d’eau et, par exemple, à purifier l’eau pour la réutiliser dans l’agriculture et l’industrie.

Les compagnies d’eau potable devront également regarder au-delà des eaux souterraines. Certains puits d’eau souterraine doivent être fermés si, par exemple, ils ont un fort effet desséchant sur le sol.

Il faut donc se pencher sur d’autres techniques d’épuration, comme la potabilisation de l’eau saumâtre ou de l’eau de mer. De plus, le comité veut rendre l’eau considérablement plus chère pour les gros utilisateurs, afin de forcer les économies.

Directeur de la sécheresse
L’approche sera différente selon les zones du Brabant. Une approche très différente est nécessaire dans la région relativement sèche de Peel que dans la Beekdalen, par exemple. Il appartient à la province et aux offices des eaux eux-mêmes d’élaborer un plan d’action pour chaque domaine.

Le comité souhaite qu’un directeur de la sécheresse soit nommé, quelqu’un qui puisse amener et maintenir les parties impliquées autour de la table sans intérêt politique.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.