La reconstruction tridimensionnelle par tomodensitométrie du visage a récemment été présentée comme un nouvel outil de diagnostic dans la mucormycose associée à la maladie à coronavirus 2019. Cette étude a été menée pour comparer la reconstruction tridimensionnelle par tomodensitométrie avec la tomodensitométrie bidimensionnelle conventionnelle dans la mucormycose associée à la maladie à coronavirus 2019.
Un total de 123 patients atteints de mucormycose ont subi une reconstruction tridimensionnelle par tomodensitométrie après une investigation clinique complète. L’atteinte du squelette facial a été notée.
La paroi maxillaire antérieure était la plus souvent atteinte (9,8 %). Une atteinte de la paroi maxillaire latérale a été notée chez 6,5 % des patients. Soixante-sept patients (54,5 pour cent) ont subi une chirurgie endoscopique, 22 (17,9 pour cent) ont subi des interventions chirurgicales ouvertes et 12 (9,8 pour cent) ont eu des interventions chirurgicales endoscopiques et ouvertes combinées. Chez 21 patients (17,1 %), une chirurgie ouverte a été réalisée en premier lieu sur la base des résultats supplémentaires de la tomodensitométrie tridimensionnelle, et les interventions chirurgicales de révision ont été évitées.
La tomodensitométrie tridimensionnelle du visage s’est avérée supérieure pour déterminer l’étendue de la maladie. Il réduit les retards de diagnostic, facilite la planification chirurgicale et minimise le besoin d’interventions chirurgicales multiples.