Le géant américain de la technologie Apple a suspendu son intention d’utiliser des puces de mémoire du chinois Yangtze Memory Technologies (YMTC) dans ses produits, après que Washington a imposé des contrôles d’exportation plus stricts contre les entreprises technologiques chinoises, a rapporté le Nikkei lundi 17 octobre.
Apple avait initialement prévu de commencer à utiliser les puces de mémoire flash NAND du YMTC financées par l’État dès cette année, a déclaré Nikkei, citant des personnes proches du dossier. Les puces devaient initialement être utilisées uniquement pour les iPhones vendus sur le marché chinois.
Il envisageait d’acheter à terme jusqu’à 40% des puces nécessaires à tous les iPhones de YMTC, a indiqué le journal.
La semaine dernière, les États-Unis ont ajouté le principal fabricant chinois de puces mémoire YMTC et 30 autres entités chinoises à une liste d’entreprises que les responsables américains n’ont pas pu inspecter, ce qui a accru les tensions avec Pékin, déclenchant une horloge de 60 jours qui pourrait entraîner des sanctions beaucoup plus sévères.
YMTC fait également l’objet d’une enquête du département américain du Commerce pour savoir s’il a violé les contrôles à l’exportation de Washington en vendant des puces à la société de télécommunications chinoise sur liste noire Huawei Technologies.
Le vaste ensemble de contrôles à l’exportation de l’administration Biden sur la Chine vise à ralentir les avancées technologiques et militaires de Pékin en coupant l’approvisionnement du pays en certaines puces semi-conductrices fabriquées partout dans le monde avec des équipements américains.
Apple n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaires de Reuters, tandis que YMTC a refusé de commenter.
