22 okt 2022 om 21:40Update: 2 uur geleden
La recherche ADN a clairement montré après plus d’un siècle que les Pays-Bas ont été visités au moins une fois par une pie-grièche grise de Sibérie. En 1909, la pie-grièche grise arrive dans le Brabant septentrional.
Par nos rédacteurs de nouvellesCes oiseaux se reproduisent dans l’est de la Sibérie et, à notre connaissance, ils n’avaient jamais été vus dans notre pays. Les recherches du Naturalis Biodiversity Center ont maintenant montré que cet oiseau a déjà visité les Pays-Bas.
L’oiseau a été amené par un habitant de Nuenen le 25 novembre 1909 au Musée national d’histoire naturelle de Leiden, le prédécesseur de Naturalis. Le musée le signale via le site de la nature La nature aujourd’hui.
L’oiseau a été confondu avec une pie-grièche grise “ordinaire”. Ce n’était pas si spécial à l’époque, car cette espèce d’oiseau nichait aux Pays-Bas jusque dans les années 1950.
“Des recherches récentes sur l’ADN montrent qu’il s’agit d’une espèce différente”, poursuit Naturalis. Il s’agit donc d’une pie-grièche grise du nord de la Sibérie, également connue sous le nom de Lanius borealis sibiricus.
Une seule fois auparavant en Europe
Ceci est très inhabituel, car l’espèce n’avait été vue qu’une seule fois auparavant dans toute l’Europe, à l’exception de la Russie. L’espèce se reproduit normalement en Russie, dans le nord de la Chine et en Mongolie. Les oiseaux hibernent dans divers pays asiatiques, mais ils ne s’aventurent normalement pas plus à l’ouest que le Kazakhstan.
Le soupçon que l’oiseau de la collection Naturalis n’était pas seulement une pie-grièche grise de la maison, du jardin et de la cuisine est apparu il y a plusieurs années. “L’ornithologue israélien Reuven Yosef et l’artiste Martin Brandsma ont déjà vu l’oiseau en question dans les tiroirs de la collection Naturalis en 2014. Ils pensaient qu’il s’agissait probablement d’une pie-grièche grise.”
Ils avaient raison environ six ans plus tard. Puis Justin Jansen, chercheur invité chez Naturalis, a poursuivi les recherches. Il a collaboré avec le professeur de génétique des populations et de l’évolution Peter de Knijff. Il a pu confirmer les soupçons à l’aide d’un échantillon.