Plus de 500 millions de personnes vivent avec cette infection sexuellement transmissible

Plus de 500 millions de personnes vivent avec cette infection sexuellement transmissible

L’herpès génital est l’infection sexuellement transmissible la plus courante qui ne doit pas être ignorée. Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé, près de 500 millions de personnes dans le monde vivent avec le virus de l’herpès simplex de type 2 (HSV-2), qui est la cause de la maladie sexuellement transmissible la plus répandue.

De plus, les personnes infectées par le HSV-2 sont trois fois plus susceptibles d’être infectées par le VIH et exposées à ce virus.

Dans un premier temps, l’infection à HSV-2 s’observe surtout chez l’adolescent ou le jeune adulte, précise le Dr Milpied dans un article du Parisien. Une fois à l’intérieur du corps, le virus entre en sommeil. Elle peut se manifester sous forme de pus, à travers de petites vésicules qui peuvent même devenir des plaies, situées sur ou autour des organes sexuels.

L’herpès génital se transmet le plus souvent par contact sexuel – vaginal, anal ou oral – avec une personne infectée. Ceci, cependant, peut également être acquis en contactant:

  • une lésion herpétique;
  • de la salive ou de la peau dans la bouche d’une personne infectée ;
  • sécrétions ou peau de la région génitale d’une personne infectée;
  • sang infecté;
  • aiguilles et seringues partagées avec une personne infectée.

La transmission du virus peut également se produire de la mère infectée à l’enfant lors de l’accouchement, entraînant un certain nombre de complications pour le nouveau-né.

La transmission à l’enfant se fait dans 85 % des cas, lors de son passage dans les voies génitales de la mère en cas d’excrétion virale, au moment de la naissance, explique le Dr Milpied. C’est pourquoi la césarienne est recommandée pour limiter les risques de contamination de l’enfant.

Dans certains cas, l’herpès génital peut passer complètement inaperçu car la personne infectée ne présente aucun symptôme. Mais elle est toujours susceptible de transmettre le virus à son partenaire lors des rapports sexuels.

Le diagnostic d’herpès génital est posé à la suite d’un examen médical. Parfois, des échantillons de lésions sont nécessaires pour confirmer la présence du virus. Le médecin peut prescrire des antiviraux pour limiter la durée et l’intensité des symptômes. Mais ce type de traitement ne garantit pas l’élimination complète du virus et la possibilité de rechutes.

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