Le coordinateur antiracisme de la police pense qu’un policier devrait pouvoir porter un foulard

Le coordinateur antiracisme de la police pense qu’un policier devrait pouvoir porter un foulard

PNA

Nouvelles de l’ONSaujourd’hui, 10:28Modifié aujourd’hui, 10:57

Un officier devrait pouvoir porter un foulard ou d’autres symboles religieux au travail, a déclaré le commissaire Johan van Renswoude dans une interview avec CNRC. Il a été nommé coordinateur national contre le racisme et la discrimination au sein de la police.

Van Renswoude soutient qu’il est plus approprié pour cette période de “permettre la diversité – également dans votre apparence”. La police dit qu’elle ne veut rien dire de plus sur les déclarations de Van Renswoude. Il n’est actuellement pas autorisé aux Pays-Bas de porter des symboles ou des vêtements religieux en tant que policier en uniforme.

La discussion fait rage depuis un moment

La discussion sur le port éventuel de vêtements ou de symboles religieux fait rage au sein de la police depuis un certain temps. En 2017, le commissaire en chef d’Amsterdam, Pieter-Jaap Aalbersberg, a annoncé l’interdiction avoir envie de discuter. L’appel a conduit, entre autres, à un agent à Amsterdam est sorti dans la rue avec un foulard “évaluer les réactions”.

Le ministre de la Justice de l’époque, Blok, a déclaré dans réaction sur Aalbersberg rien à voir dans un permis car selon lui “une neutralité et une uniformité uniformes” rayonnent. Le chef de la police de l’époque, Erik Akerboom, a également répondu dédaigneux. Selon lui, il n’y avait “pas de soutien à l’idée pour le moment”.

Le débat est aussi sensible au sein de la police

Van Renswoude a été nommé coordinateur cette année après une série de rapports sur le racisme au sein de la police. C’est ce qu’ont dit les (anciens) policiers dans le documentaire La famille bleue du KRO-NCRV qu’eux-mêmes ou leurs collègues en raison de leur couleur de peau ou de leur origine intimidés, harcelés et discriminés et que la direction n’intervient pas. Des nouvelles sont également sorties d’un groupe WhatsApp fermé dans lequel un groupe d’agents de Rotterdam est impliqué racialement parlant.

Van Renswoude reconnaît également dans NRC que le débat sur l’autorisation des symboles et vêtements religieux est une question sociale sensible, mais aussi au sein de la police. Il souhaite donc réunir un groupe d’experts pour en discuter plus avant.

La direction des forces de police s’en tient à la position officielle, mais dit qu’elle discute de ce que la neutralité signifie pour nous au sein de l’organisation, a rapporté un porte-parole. “Le port visible d’un symbole religieux tel qu’un foulard, une calotte ou une croix fait-il obstacle à la neutralité ou crée-t-il plus de connexion ? Chers collègues.”

Syndicat : “Ça provoque l’agression”

Le syndicat de police NPB, par l’intermédiaire de son président Struijs, dit qu’il voit peu de choses dans la suggestion de Van Renswoude. Selon Struijs, le port d’un foulard ou d’une kippa “évoquerait principalement l’agressivité”. Il dit que la priorité devrait être de créer une organisation policière inclusive et sûre et que c’est déjà assez difficile.

Le président du syndicat ANPV, Xander Simonis, estime également qu’il faut d’abord travailler davantage, entre autres, sur l’interdiction de la discrimination au sein de la police et que ce n’est qu’alors qu’une discussion pourra avoir lieu sur les vêtements religieux.

La présidente Miriam Barendse du syndicat de police Equipe déclare dans le NOS Radio 1 Nouvelles comprendre que Van Renswoude “recherche des solutions pour rester en contact avec la société”, mais convient avec Simonis que la police “a les mains pleines” avec des problèmes tels que la discrimination et la diversité.

Yesilgöz pas favorable aux tenues religieuses dans la police

La ministre de la Justice, Yesilgöz, a déclaré dans une lettre au Parlement en mars qu’en ce qui la concernait, “une discussion sur l’uniforme de la police n’est pas à discuter”. “La police, en tant que représentante de l’Etat, est totalement neutre”, écrit-elle. “La légitimité des actions et la neutralité de la police sont soulignées, entre autres, par le fait de ne pas exprimer ou prendre position sur les croyances religieuses ou philosophiques.”

Y compris le coordinateur national contre la discrimination et le racisme Rabin Baldewsingh signalé en septembre pour être en désaccord avec l’argument de la neutralité. Selon lui, porter des expressions religieuses n’enlève rien au professionnalisme et à la neutralité du gouvernement. “Je pense que l’idée qu’ils ne peuvent pas remplir leur fonction de manière impartiale est incorrecte et inutilement stigmatisante.”

Interdiction autorisée par la Cour européenne

L’Institut néerlandais des droits de l’homme avait déjà déclaré en 2017 que la police discriminé en ne faisant pas porter le foulard à une employée de Rotterdam lorsqu’elle est en uniforme. Mais selon la Cour européenne de justice, les employeurs sont autorisés à interdire le port visible de symboles religieux ou politiques. L’employeur doit alors être en mesure de prouver que la neutralité est nécessaire à l’organisation et que l’autoriser a un effet néfaste.

Alors que dans de nombreux pays occidentaux, il n’est pas autorisé de porter des vêtements religieux en tant qu’officier de police, il existe également des pays où cela est autorisé. Par exemple, la police écossaise a un foulard officiel que les agents sont autorisés à porter. Cette décision a été prise, entre autres, pour attirer davantage de femmes issues de l’immigration. Il existe également un foulard officiel en Nouvelle-Zélande et diverses forces de police en Angleterre.

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