Uber partage la hausse des gains de revenus trimestriels et du bénéfice ajusté

Uber partage la hausse des gains de revenus trimestriels et du bénéfice ajusté

UberTechnologies Inc.

UBER 11,97 %

les actions ont grimpé en flèche après que la société a annoncé des revenus et des gains de bénéfices ajustés pour le dernier trimestre, ses clients dépensant davantage pour les trajets et la livraison de nourriture.

La société de covoiturage a déclaré mardi que les revenus pour les trois mois jusqu’en septembre avaient augmenté de 72% par rapport à l’année précédente, pour atteindre 8,34 milliards de dollars. Le bénéfice ajusté – un chiffre qui exclut certaines dépenses – a atteint 516 millions de dollars, son plus fort jamais enregistré. Les deux étaient au-dessus des attentes de Wall Street.

Le directeur général Dara Khosrowshahi a déclaré aux analystes qu’il était “confiant dans notre capacité à assurer une croissance saine du chiffre d’affaires et du résultat net” malgré “l’environnement économique mondial incertain”.

Les actions d’Uber ont augmenté de 12 % après l’annonce des résultats mardi pour clôturer à 29,75 $.

Alors que les revenus ont été touchés par le raffermissement du dollar, Uber a été soutenu par les prix élevés des courses aux États-Unis et l’acquisition par la société de Transplace, un fournisseur de services logistiques.

Selon les mesures comptables standard, Uber a tout de même enregistré une perte nette de 1,2 milliard de dollars en raison de la baisse de la valeur de ses participations dans deux homologues étrangers, le chinois Didi Global. Inc.

et Grab Holdings d’Asie du Sud-Est Inc.

SAISIR 1,54 %

—et la startup autonome Aurora Innovation Inc.

La société a enregistré une perte de 2,42 milliards de dollars un an plus tôt.

Les réservations brutes d’Uber – la valeur des transitions effectuées sur l’application – ont augmenté de 26 % pour atteindre 29,12 milliards de dollars, en dessous des 29,63 milliards de dollars prévus par les analystes interrogés par FactSet.

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Uber prévoit une croissance plus lente des réservations. Il a déclaré qu’il s’attend à des réservations pour le trimestre en cours comprises entre 30 et 31 milliards de dollars, en deçà des prévisions de Wall Street de 32 milliards de dollars. Cela se traduit par une croissance d’une année sur l’autre de 16 % à 20 %, contre 56 % au cours du même trimestre l’an dernier.

Les investisseurs ont été encouragés par les prévisions de bénéfices optimistes d’Uber alors même qu’il prévoyait des réservations inférieures aux attentes. L’une de ses mesures financières les plus surveillées, le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, devrait se situer entre 600 et 630 millions de dollars ce trimestre, a déclaré Uber, mieux que les 568 millions de dollars que Wall Street avait projetés. Ce chiffre exclut certaines dépenses, telles que la rémunération à base d’actions, que les dirigeants considèrent comme extérieures aux activités principales. Uber l’a longtemps pointé du doigt pour signaler une voie vers les bénéfices.

Ce fut un trimestre difficile pour de nombreux géants de la technologie. Partages des méta-plateformes parentes de Facebook Inc.,

Amazon.fr Inc.,

Microsoft Corp.

et d’autres ont été battus après des résultats plus faibles que prévu. Les entreprises qui ont prospéré pendant la pandémie alors que la vie et le travail se déplaçaient davantage vers Internet prévoient désormais des ralentissements, effrayant les investisseurs. Les ventes d’ordinateurs personnels et d’autres gadgets sont en baisse. Les consommateurs, touchés par l’inflation, réduisent leurs dépenses et les entreprises clientes resserrent leurs budgets.

Les revenus ont augmenté de 24% pour les activités de livraison d’Uber, ralentissant par rapport au rythme de l’année précédente.


Photo:

ÉRIC GAILLARD/REUTERS

La croissance s’est ralentie au cours des derniers trimestres pour la branche de livraison de l’entreprise, Uber Eats, qui a fait de bonnes affaires pendant la pandémie. Le chiffre d’affaires du troisième trimestre a augmenté de 24 % en glissement annuel, après avoir presque doublé au cours du trimestre précédent. La croissance aux États-Unis et au Canada a été plus lente que dans le reste du monde.

Une question imminente pour Uber est de savoir si les consommateurs, pressés par l’inflation et inquiets d’un éventuel ralentissement économique, continueront à payer une prime pour la livraison de nourriture et accepteront des prix élevés.

M. Khosrowshahi a déclaré que les factures de livraison des gens augmentaient et que l’entreprise constatait toujours une forte demande de courses, même de la part de ses clients appartenant à des groupes à faible revenu.

“À ce stade, nous ne voyons pas de faiblesse, nous y surveillons définitivement”, a-t-il déclaré.

Un avantage : la société a déclaré que l’environnement difficile attire davantage de conducteurs. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, Uber a déclaré avoir terminé le dernier trimestre avec un nombre de chauffeurs actifs en covoiturage revenu aux niveaux de 2019. Uber et son rival de covoiturage Lyft Inc.

sont aux prises avec une pénurie de chauffeurs qui dure depuis un an, un déséquilibre qui a poussé les prix des trajets à des niveaux record.

Les tarifs restent élevés malgré un meilleur nombre de conducteurs. Les prix nationaux en septembre pour un Uber et un Lyft standard étaient 36 % plus élevés qu’en septembre 2019, selon le cabinet d’études de marché YipitData.

Ni Uber ni Lyft ne publient de données sur les prix, et aucun n’a précisé combien de chauffeurs supplémentaires sont nécessaires pour répondre à la demande.

Les analystes ne s’attendent pas à ce que les tarifs reviennent aux niveaux d’avant la pandémie, même après la diminution de la pénurie de chauffeurs. En effet, Uber et Lyft subissent la pression des investisseurs pour tirer davantage de profit de chaque trajet.

Les entreprises ont réagi à l’inflation en appliquant de nouvelles charges. Plus tôt cette année, ils ont imposé une surtaxe carburant temporaire aux passagers pour compenser les prix élevés de l’essence. Le mois dernier, Lyft a imposé une autre charge de conducteur pour compenser la hausse des primes d’assurance qu’elle paie pour les conducteurs.

Uber réduit également les coûts, avec un gel des embauches et un marketing réduit.

Une nouvelle proposition de l’administration Biden pourrait relancer un débat de longue date sur la façon dont les chauffeurs devraient être classés et potentiellement augmenter les coûts d’Uber s’il devait changer son modèle de travailleur à la demande.

M. Khosrowshahi a déclaré qu’il était convaincu que même si la loi changeait, Uber n’aurait pas besoin de modifier son modèle de travail, citant des États comme la Californie et Washington, où Uber avait remporté des batailles de reclassement similaires.

“La tendance est en notre faveur”, a-t-il déclaré, même si “la route va être cahoteuse”.

Écrire à Preetika Rana à [email protected]

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