le trio Cazenabe, Gauthey et Jagnoux prend la direction de l’Hormadi d’Anglet

le trio Cazenabe, Gauthey et Jagnoux prend la direction de l’Hormadi d’Anglet

Pour rappel, deux projets de reprise s’étaient présentés pour succéder aux trois administrateurs démissionnaires : Grégoire Delage, Jean-Christophe Filippin et Fabien Cisneros.

D’un côté, le projet « Union Hormadi » constitué d’un quatuor : Germain Gouranton, Jean-Jacques Venutier, Jean-Michel Larroque et Olivier Bouney. Leur projet qui compte le soutien d’une cinquième personne, un grand nom du hockey mondial, l’ex-entraîneur en chef des Canadiens de Montréal, avec qui il s’est hissé en finale de la Coupe Stanley en 2021, le Québécois Dominique Ducharme.

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Hockey. Anglet Hormadi : deux projets pour une présidence

Alors que l’assemblée générale est prévue le 7 novembre, deux listes se dégagent. D’un côté, Germain Gouranton et son équipe accompagnée de Dominique Ducharme. De l’autre, Cédric Cazenabe, Jean-Jacques Gauthey et Loïc Jagnoux

75 % des votes

De l’autre, un projet amené par Cédric Cazenabe, Jean-Jacques Gauthey et Loïc Jagnoux, trois partenaires actuels du club. Pour les départager, seuls les actionnaires pouvaient voter lors de cette assemblée générale. Et ces derniers ont fait leur choix, en nommant le trio : Cédric Cazenabe, Jean-Jacques Gauthey et Loïc Jagnoux. Recueillant 75 % des votes, soit 700 voix en faveur du trio, contre seulement 200 voix en faveur du projet « Union Hormadi », les trois hommes, qui étaient partenaires du club, sont donc désormais les nouveaux dirigeants et forment le nouveau conseil d’administration.

Ce seront eux qui prennent les commandes de l’Hormadi à compter de ce jour. Ayant largement récolté plus de la majorité des votes, Cédric Cazenabe raconte comment cela s’est passé : « Chacun avait deux beaux projets, chacun avait sa vision, il y a quand même des choses qui collent ensemble. Donc maintenant, on va faire un audit, de voir où en est le club aujourd’hui. Et la porte n’est pas fermée à d’autres personnes », explique-t-il. « On va réfléchir aussi pour animer ce club, avec l’amateur, car c’est le vivier du club. Et nous côté élite, il nous faudra des partenaires, qu’on soit un lieu de vie, il faut qu’on arrive à fédérer tout le monde, » dixit Cazenabe.

Confiance

L’homme de 49 ans assure, par la même occasion, sa pleine confiance aux joueurs et au staff sportif en place actuellement : « Aujourd’hui, le coach a toute notre confiance. Et nous sommes derrière nos joueurs » annonce-t-il. Également, le néo président de l’Hormadi souhaite discuter prochainement de tout cela avec les supporteurs et bénévoles : « On va discuter avec les supporteurs, mais aussi avec les bénévoles et les personnes de l’amateur. Olivier Bouney est un élément extrêmement important pour l’Hormadi, c’est un pilier, on doit travailler avec lui », raconte le gérant de la société Fiona.

De l’autre côté, Germain Gouranton et son équipe voient leur chemin se terminer ce lundi soir : « On avait prévu de partir à quatre. Ça ne s’est pas fait, maintenant, on a fini notre boulot », indique-t-il. Un vote qui a été rapide, dû à ces quatre actionnaires : Joëlle Zemmour, Jean Sablé, Jean-Pierre Brugeille et Eric Bidegaray, qui détenaient deux tiers des voix à eux seuls.

Pas de conseil de surveillance

À l’ordre du jour, la troisième partie de cette assemblée générale était prévue pour voter ou non, la mise en place d’un conseil de surveillance incluant les trois administrateurs démissionnaires, ainsi qu’une refonte des statuts (passage de l’âge légal de 70 ans à 80 ans). Étant donné que c’était une assemblée générale exceptionnelle, un quorum était exigé. C’est-à-dire, dans le droit des sociétés, le « quorum » est le nombre minimum de voix présentes ou représentées fixé par la Loi ou par les statuts, pour que les actionnaires ou les porteurs de parts d’une société puissent valablement délibérer.

Dans ce cas hier soir, deux tiers soit 66,6 % des actionnaires devaient être présents ou donner leurs pouvoirs, pour que cet ordre du jour soit délibéré. Finalement, les trois administrateurs démissionnaires se sont finalement ravisés et ont abandonné leur volonté d’installer un conseil de surveillance. Chose par ailleurs, qui avait été vivement déconseillée en 2018 par un jury prudence, interpréter d’usine à gaz.

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