Le Cabinet s’installe : 190 euros de compensation énergétique un demi-milliard plus cher

Le Cabinet s’installe : 190 euros de compensation énergétique un demi-milliard plus cher

C’est ce qu’écrit le ministre Rob Jetten du Climat et de l’Énergie dans une lettre à la Chambre des représentants.

Bien trop compliqué

L’erreur de calcul semble s’être produite de manière assez maladroite. Dans le calcul des coûts pour le Trésor public, le ministère des Affaires économiques a utilisé la même méthode que pour calculer les coûts de réduction de la taxe sur l’énergie. Un peu logique, car le public cible est exactement le même.

Mais cela rendait tout inutilement compliqué et – surtout – incorrect. Afin de réduire la taxe sur l’énergie de 190 euros pour le consommateur, une réduction d’impôt de 157 euros est nécessaire, car la taxe sur l’énergie est également soumise à une TVA de 21 %. Ainsi, conclut le ministère, donner 190 euros de subvention ne coûte que 157 euros.

2 x 190 euros = 2 x 190 euros

Ce calcul seul n’a pas de sens. Donner à tous les petits consommateurs deux fois 190 euros coûte simplement deux fois 190 euros par petit consommateur. La TVA n’intervient pas du tout.

“En raison de l’inclusion de la TVA dans le calcul, la saisie requise pour le régime a été estimée trop faible à 2,6 milliards d’euros, alors qu’elle aurait dû être de 3,15 milliards”, écrit Jetten.

Par exemple, le programme s’avère soudainement coûter 550 millions d’euros de plus qu’on ne le pensait auparavant. La somme aurait dû être simple : 8,3 millions de petits consommateurs x 380 euros (deux fois 190 euros) = 3,15 milliards. L’erreur budgétaire a maintenant été rectifiée, écrit Jetten.

Pas la première erreur

Mercredi, il est également apparu que le ministère de l’Économie s’était trompé dans l’élaboration de l’indemnité pour charges énergétiques (TEK) pour les PME. Dans un premier temps, seuls les entrepreneurs dont la facture énergétique s’élève à au moins 12,5 % du chiffre d’affaires seraient éligibles.

Cela a suscité de nombreuses critiques, car peu d’entreprises se sont avérées effectivement éligibles à l’aide. Le ministère a alors réexaminé le schéma et est arrivé à la conclusion qu’une erreur s’était glissée car la taxe sur l’énergie n’avait pas été correctement incluse. Le résultat a été que le seuil a pu être abaissé de 12,5 % à 7 %, de sorte que beaucoup plus d’entreprises réclament effectivement l’indemnisation.

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