Vera Bergkamp restera présidente de la Chambre des représentants, malgré les doutes grandissants quant à son rôle dans l’affaire Arib

Vera Bergkamp restera présidente de la Chambre des représentants, malgré les doutes grandissants quant à son rôle dans l’affaire Arib

La présidente de la Chambre, Vera Bergkamp, ​​s’adresse à la presse.Image ANP

Bergkamp l’a annoncé vendredi soir lors d’une conférence de presse insérée à la hâte. Quelques heures plus tôt seulement, les hauts responsables de la Chambre avaient décidé de démissionner à cause de l’affaire Arib. Bergkamp a déclaré qu’il était “dérangé” par cette décision. Elle devait tout laisser pénétrer.

Ce qui est certain, c’est qu’elle trouve “très important” que l’enquête sur Arib, membre du PvdA, se poursuive. “Je suis très motivé pour mener cette recherche vers des eaux sûres”, a déclaré Bergkamp (D66). La vive critique vendredi après-midi de la plus haute responsable officielle de la Chambre, la greffière Simone Roos, selon laquelle elle et le reste des hauts fonctionnaires ne se sentaient pas protégés par l’actuel président de la Chambre, n’est pas une raison pour que Bergkamp parte.

“Je pense que nous devrions tous prendre au sérieux le fait que ces personnes ne se sont pas senties en sécurité”, a déclaré Bergkamp. Mais selon elle, c’était le cas depuis “des années”. Les hauts responsables ont précédemment indiqué qu’ils auraient connu une “atmosphère de travail dangereuse” sous Arib. Ce sentiment d’insécurité aurait été renforcé ces dernières semaines par un “climat politique et médiatique durci”.

Selon Bergkamp, ​​il est maintenant temps de “recoller les éclats” et de “garder les choses ensemble”. Ce ne sera pas facile, car sa propre position est sous pression depuis un certain temps en raison de ses faibles performances en tant que présidente de la Chambre. Elle dit regretter de “n’avoir pas réussi” à maintenir l’enquête Arib hors de la politique. Elle souhaite désormais que l’Assemblée plénière se prononce la semaine prochaine avant de poursuivre l’enquête. La semaine dernière, certains groupes ont demandé l’arrêt de l’enquête.

Plaintes anonymes

La raison de l’émoi qui a surgi est les doutes qui couvaient depuis des semaines quant à l’indépendance d’une enquête sur d’éventuels comportements transgressifs de l’ancien président de la Chambre Arib. Les troubles à ce sujet ont éclaté cette semaine, mais ils durent depuis environ un mois et demi.

L’affaire Arib a commencé le 28 septembre, lorsque le conseil exécutif de la Chambre des représentants (le présidium) a décidé d’ouvrir une enquête sur l’ancien président de la Chambre en réponse à deux lettres anonymes reçues plus tôt cette année. Il contiendrait diverses plaintes concernant le membre du PvdA. L’affaire a été considérée comme grave, en partie parce que trois hauts fonctionnaires ont déclaré avoir reconnu les plaintes et avoir eux-mêmes connu une “atmosphère de travail dangereuse” sous Arib. Une lettre de plainte des conseillers confidentiels contenant 23 rapports a été soumise au présidium à l’appui de la gravité de l’affaire.

Arib a renoncé furieusement à son siège de parlementaire lorsqu’elle a appris que ses anciens collègues avaient ouvert une enquête contre elle, sans lui demander d’être entendue au préalable. Elle a parlé d’un “compte politique” et d’un “coup de poignard dans le dos”.

Si c’est vrai, personne ne le sait. À ce jour, Arib et la presse ne sont pas autorisées à savoir exactement ce qu’elle a fait de mal en tant qu’ancienne présidente de la Chambre. Les lettres de plainte anonymes sont confidentielles et ne peuvent pas être consultées. Il a également contribué à l’agitation entourant le dossier ne voulant pas s’apaiser.

Rol Bergkamp et présidium

Au cours des six dernières semaines, une grande partie de la Chambre a exprimé sa sympathie pour les victimes potentielles, mais a en même temps vivement critiqué le rôle de l’actuel président de la Chambre Bergkamp et du présidium. Ils disent qu’ils étaient au courant des plaintes concernant Arib auparavant, mais qu’ils ne sont pas intervenus. Il y avait aussi une grande indignation parmi les députés que la décision d’ouvrir une enquête ait été immédiatement divulguée à CNRC, avant même qu’Arib en soit informé. Le State Bureau of Investigation a été appelé pour enquêter sur la fuite.

Des députés du SP, du PvdA, du PVV et le député indépendant Pieter Omtzigt, entre autres, ont plaidé en faveur de l’inclusion du rôle des hauts fonctionnaires et du présidium dans l’enquête. Après un vote au sein de la commission de procédure de la Chambre, Bergkamp a même été chargé de suspendre temporairement l’enquête sur Arib : il fallait d’abord préciser comment le président garantirait l’indépendance de l’enquête.

Après ce débat parlementaire, parfois émouvant, révélant de Volkskrant samedi dernier que la lettre aux 23 rapports selon les conseillers confidentiels pas comme preuve contre Arib aurait dû être utilisé. Cela a été annoncé mercredi les doutes se sont accrus à la présidence sur la poursuite de l’enquête. Jeudi a apporté de Volkskrant est sorti que le chef des RH, qui s’était auparavant plaint aux membres de la présidence d’une atmosphère de travail dangereuse par Arib, était désigné comme client de la recherche. Selon les professeurs, cela mettrait en péril l’indépendance de la recherche.

Il n’est pas encore clair si l’enquête sur Arib va ​​maintenant se poursuivre. Bergkamp veut que la Chambre vote là-dessus la semaine prochaine. Elle ne sait pas encore exactement comment cela devrait prendre forme. Mercredi 16 novembre, la Chambre des représentants continuera quand même à débattre de la question.

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