Les résidents permanents peuvent désormais faire partie de l’armée canadienne; Indiens susceptibles de bénéficier

Les résidents permanents peuvent désormais faire partie de l’armée canadienne;  Indiens susceptibles de bénéficier

Premier ministre canadien Justin Trudeau. | Crédit photo : AP

Les Forces armées canadiennes (FAC) ont annoncé que les résidents permanents, qui comprennent un grand nombre d’Indiens, seront désormais autorisés à s’enrôler, car l’armée se débat avec de faibles niveaux de recrutement, selon un rapport des médias.

Cette décision intervient également cinq ans après que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a annoncé qu’elle modifiait son “processus de recrutement obsolète” qui permettra aux résidents permanents qui vivent au Canada depuis 10 ans de postuler, Nouvelles de CTV signalé.

Les résidents permanents n’étaient auparavant éligibles que dans le cadre du programme d’entrée des candidats militaires étrangers qualifiés (SMFA), qui était “ouvert aux personnes… qui réduirait les coûts de formation ou répondrait à un besoin spécial… comme un pilote formé ou un médecin”, selon le Royal United Services Institute of Nova Scotia, une association sans but lucratif de membres retraités et actifs des FAC.

À l’heure actuelle, les candidats doivent être citoyens du Canada, avoir plus de 18 ans (ou 16 ans, à condition d’avoir le consentement parental) et avoir une 10e ou 12e année selon qu’ils envisagent de s’enrôler comme officier. Cela s’appliquera également aux résidents permanents.

Les FAC ont sonné l’alarme en septembre face à une grave pénurie de recrues pour pourvoir des milliers de postes vacants, rencontrant environ la moitié du nombre de candidats dont elle a besoin par mois pour atteindre l’objectif d’ajouter 5 900 membres cette année.

Bien que les forces armées n’aient pas précisé si la récente décision visait à stimuler le recrutement, Christian Leuprecht, professeur au Collège militaire royal du Canada, affirme que cela a du bon sens.

“Dans le passé, la CAF avait le luxe de pouvoir se limiter aux citoyens parce qu’elle avait suffisamment de candidats. Ce n’est plus le cas”, a déclaré Leuprecht à CTVNews.ca dans un courriel.

“Les FAC ont résisté à l’ouverture des rangs aux résidents permanents, car cela crée des charges et des risques supplémentaires, en termes d’habilitations de sécurité, par exemple.” Mais recruter des non-ressortissants n’est en aucun cas quelque chose de nouveau, souligne-t-il, affirmant que de nombreux autres pays le font depuis des années.

« Des pays comme la France utilisent le service militaire comme une voie vers la citoyenneté ou une voie accélérée vers la citoyenneté, mais comme la citoyenneté canadienne est relativement facile à obtenir pour les résidents permanents, il n’est pas clair que cela offrirait une incitation majeure dans le cas canadien », a-t-il déclaré. a dit.

En mars, la ministre de la Défense, Anita Anand, a déclaré que les FAC devaient se développer si elles devaient répondre aux demandes mondiales déclenchées par l’invasion non provoquée de l’Ukraine par la Russie.

« Le temps est essentiel dans tout ce que nous faisons alors que tant est en jeu pour le Canada et pour le monde. Nous sommes confrontés à la plus grande menace à la paix et à la stabilité internationales depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à l’époque.

« Qu’est-ce qu’un pays comme le nôtre, un pays incroyable comme le nôtre, peut apporter à la table ? Le changement intervient alors que le Canada a publié le Plan des niveaux d’immigration pour 2023-2025. Le plan vise environ 5 00 000 nouveaux résidents permanents au Canada par année d’ici la fin de 2025. Cela pourrait élargir considérablement le bassin de candidats parmi lesquels l’armée doit choisir.

Près de 1 lakh Indiens sont devenus résidents permanents du Canada en 2021. Une personne sur cinq venant au Canada est née en Inde, selon les données de Statistique Canada, ce qui en fait le premier pays de naissance des nouveaux arrivants.

Selon le recensement de 2021, près du quart des Canadiens sont ou ont été des immigrants reçus ou des résidents permanents. Les immigrants sont également des candidats de choix pour l’armée, car ils arrivent généralement au Canada au cours de leurs jeunes années d’âge actif, alors qu’ils sont susceptibles d’être plus actifs physiquement.

L’ouverture du recrutement aux résidents permanents modifiera également la composition démographique de l’armée, qui compte actuellement moins de 12 % de minorités visibles et 16 % de femmes. Les trois quarts restants sont des hommes blancs.

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