une journée pour apprendre à produire moins de déchets et réduire le gaspillage

une journée pour apprendre à produire
moins de déchets et réduire le gaspillage

Solutions concrètes

À l’heure où, pour différentes raisons, la sobriété s’impose, ce festival trouve un écho particulier. « Avec tout ce qui se passe, les gens sont de plus en plus sensibles à toutes ces questions », observe Maitena Curutchet, conseillère communautaire et vice-présidente de Bil Ta Garbi, en charge de l’économie circulaire, « avec ce festival, nous voulons mettre en avant les nombreux acteurs de la société civile qui, au Pays basque, ont pris des initiatives et lancé des actions. L’enjeu est de convaincre le plus grand nombre de la nécessité de changer ses comportements. En exposant, non pas des usines à gaz, mais des solutions concrètes qui permettent de le faire. »

Soirée cinéma débat autour du film « Animal »

Samedi à 19 heures, une projection du film de Cyril Dion, ” Animal “co-créé avec Mélanie Laurent, sera organisée à l’Espace de l’Océan (entrée libre, dans la limite des places disponibles). Le film, distingué au Festival de Cannes, traite de la sixième extinction de masse et tente de comprendre ce phénomène et des solutions pour l’enrayer. La projection sera suivie d’un débat avec des membres du service de la transition écologique de l’Agglomération Pays basque, de l’ONG Surfrider et du CPIE (Centre permanent d’initiative pour l’environnement) du littoral basque.

Le festival zéro déchet zéro gaspillage veut donc s’adresser, au de-là du public convaincu, à toutes celles et ceux qui ne le sont pas encore ou qui sont jusque-là indifférents à ces questions. « L’accès est gratuit. Tout le monde, sensible ou non peut donc venir découvrir ce que nous présentons. Même les gens qui ne se sentent pas prêts, peuvent venir voir et écouter, pour peut-être, ensuite, se projeter », invite Amaia Lissalde, responsable prévention et économie circulaire au sein de Bil Ta Garbi.

Apprendre à faire soi-même est aussi un objectif du festival zéro déchet. zéro gaspillage

©CôtéSudPhotos

400 euros de perte

Une exposition d’images du photojournaliste américain Pierre Menzelqui avec son épouse également journaliste, Faith d’Aluisio, s’est invité à dîner dans une trentaine de familles, à travers 24 pays, pour documenter l’organisation des repas, une réalité commune à toute l’humanité, les courses, la cuisine, la culture de la terre. Une approche ethnographique qui illustre la suralimentation dans les pays riches et des modes alimentaires qui dégradent la santé dans les pays pauvres.

« Pour ce qui nous concerne, on sait que le gaspillage alimentaire représente 20 kilos par habitant, dont 7 kilos d’aliments encore emballés. Ce qui constitue 400 euros de perte par foyer et par an, pointe Amaia Lissalde, responsable prévention et économie circulaire à Bil Ta Garbi. Nous cherchons donc à montrer que des comportements plus vertueux ont aussi une incidence positive sur le pouvoir d’achat. », poursuit Amaia Lissalde.

Pour y parvenir, le festival propose, tout au long de la journée de samedi, de s’initier à des pratiques simples, qui permettent d’économiser de l’argent et de réduire ses déchets. Cela peut passer par la maîtrise du compostage, le broyage de ses déchets verts, plutôt que d’acheter du paillage pour protéger le sol. Des alternatives à l’utilisation de la cellophane pour conserver les aliments seront aussi présentées. Ces différentes solutions seront présentées par des associations comme BAB La Recycle’ritCafé de réparation Kompon Txoko, la Famille de l’eau, les Petits popotinsetc. L’enjeu est de découvrir comment moins gaspiller et réparer soi-même.

Au cours d’une dico-soupe, de 10 heures à 12 heures, l’association Les Génies vertsapprendra, en musique, comment cuisiner les légumes moches ou non calibrés récupérés dans les grandes surfaces ou à la fin des marchés.

Tables rondes et conférences

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.