En s’embarquant dans la grande aventure de la poésie, il y a un peu plus de trois ans, Nicolas Gruszkiewicz ne s’imaginait peut-être pas être aussi durablement happé par l’inspiration.
Le libraire de l’Esperluète, à Chartres, vient en effet de publier son quatrième recueil, L’Autre rienchez le même éditeur (La Centaurée). Pour ceux qui le suivent sur la durée, rien n’a changé en surface. Même style épuré, même soin à trouver le bon mot au bon moment…
« Mon livre commence par l’idée de la disparition »
Et pourtant tout est différent. On le sent dès le premier poème, qui aborde un thème difficile : la mort. « J’y pense depuis longtemps, mais je ne savais pas comment l’aborder », confirme Nicolas Gruszkiewicz, qui ne voulait pas tomber dans le grandiloquent.
Quand le libraire de Chartres se transforme en poète…
Ce n’est pas son genre. Ici encore, l’économie de mots permet de faire passer l’émotion directement, mais, paradoxalement, de manière très évocatrice, presque oblique.
Mais l’auteur n’a pas voulu écrire un ouvrage morbide ou déprimant. Au fil des pages, l’atmosphère change subtilement, puis plus franchement.
« Mon livre commence avec l’idée de la disparition, de l’effacement, puis j’y apporte de la lumière. J’ai écrit en ce sens un texte intitulé Nausicaa, qui fait basculer le recueil vers autre chose. »
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Le libraire de Chartres, Nicolas Gruszkiewicz, publie son deuxième recueil de poèmes
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Et ensuite ? Nicolas Gruszkiewicz esquisse quelques pistes. « Je suis arrivé à la fin d’un cycle. J’ai envie de tenter d’autres procédés de narration. » Le roman ? « On verra bien… »
L’Autre rienpar Nicolas Gruszkiewicz, éditions La Centaurée, 16 €.
Rémi Bonnet
