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Plusieurs dirigeants latino-américains de gauche ont fait face à des accusations criminelles ces dernières années.
Il y a une semaine, il était assis à son bureau présidentiel – aujourd’hui, l’ancien dirigeant péruvien Pedro Castillo est dans une cellule de prison.
Mis en accusation par le même parlement qu’il a tenté de destituer, il fait face à des accusations de rébellion. Les enquêtes criminelles antérieures se poursuivent.
Son renvoi est intervenu la même semaine que la vice-présidente argentine, Cristina Kirchner, a été reconnue coupable de corruption.
L’immunité de l’ancien président l’empêche d’aller en prison, mais à moins qu’elle ne gagne en appel, sa carrière politique sera terminée.
Tout cela, quelques semaines seulement après que le Brésil a élu Lula De Silva président pour un second mandat. C’est un revirement dramatique après 18 mois de prison pour corruption, avant que sa condamnation ne soit annulée.
Alors, pourquoi plusieurs dirigeants de gauche actuels en Amérique latine ont-ils fait l’objet d’une enquête ?
Présentateur: Nastasya Tay
Invités:
Javier Farje – journaliste péruvien et analyste des affaires latino-américaines.
À Buenos Aires, Sebastian Lacunza – grand reporter pour REDD Intelligence Amérique latine et ancien rédacteur en chef du Buenos Aires Herald.
Et à Managua, Ben Norton – journaliste d’investigation, fondateur et rédacteur en chef de Multipolarista – un site d’information indépendant basé en Amérique latine.
