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La directrice du CCL, Oleksandra Matviichuk, prononçant un discours d’acceptation du prix Nobel de la paix. Photo/L’Indien Express
Le défenseur biélorusse des droits de l’homme emprisonné Ales Bialiatski, l’organisation Mémorial de Russie et le Centre pour les libertés civiles d’Ukraine (CCL) ont été honorés par le comité Nobel pour leur lutte pour les droits de l’homme, la démocratie et la coexistence pacifique face à l’autoritarisme.
“Le peuple ukrainien veut la paix plus que quiconque dans le monde”, a déclaré la chef du CCL, Oleksandra Matviichuk.
“Mais la paix ne peut pas être atteinte par un pays qui est attaqué en déposant ses armes”, a-t-il ajouté, cité par France 24dimanche (11/12/2022).
Fondée en 2007, CCL a documenté les crimes de guerre qui auraient été commis par les troupes russes en Ukraine. Cela comprend le bombardement d’immeubles résidentiels, d’églises, d’écoles et d’hôpitaux, le bombardement des couloirs d’évacuation, le déplacement forcé de personnes et la torture.
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En raison du bombardement par la Russie des infrastructures énergétiques de l’Ukraine, Matviichuk a déclaré à l’AFP qu’il devait écrire son discours d’acceptation du prix Nobel à la lueur des bougies.
Au cours des neuf mois qui ont suivi le début de l’invasion russe, le CCL a documenté plus de 27 000 cas de crimes de guerre présumés, qui, selon lui, ne sont “que la pointe de l’iceberg”.
“La guerre transforme les gens en numéros. Nous devons récupérer les noms de toutes les victimes de crimes de guerre”, a-t-il déclaré dans son discours, la voix remplie d’émotion.
Dans l’hôtel de ville d’Oslo, en Norvège, décoré de fleurs rouges sibériennes, Matviichuk a réitéré son appel à un tribunal international pour juger Poutine, les alliés du président biélorusse Alexandre Loukachenko et d’autres criminels de guerre.