“Rien ne vaut le jeu”, a déclaré Kerrigan lors d’une récente interview téléphonique. “Je veux dire, j’aimerais pouvoir encore jouer. Mais la réalité est que ce n’est pas médicalement conseillé pour moi de le faire. Donc, c’est la meilleure chose à faire.
Certains anciens joueurs de la NFL se tournent vers une carrière post-joueuse dans les médias; d’autres cherchent une vie sans la routine enrégimentée du football. Kerrigan a choisi de rester retranché avec une équipe, passant du terrain à la touche.
Il a signé un contrat honorifique d’une journée avec les commandants de Washington en juillet et a immédiatement commencé une sorte d’apprentissage en travaillant avec la ligne défensive. Lorsque l’équipe a élevé Jeff Zgonina au rang d’entraîneur de la ligne défensive, Kerrigan a été engagé à plein temps comme assistant.
Bien que le chef de sac de tous les temps de Washington soit techniquement le nouveau membre du personnel, son impact n’a guère été celui d’un entraîneur recrue typique.
“Avoir Ryan dans la pièce avec moi est une bénédiction”, a déclaré Zgonina. “C’est un lanceur de passes d’élite et légitime… et il a des yeux différents des miens, ce qui m’aide parce que j’étais un gars de l’intérieur et j’ai entraîné les gars de l’extérieur. Mais l’entendre parler jusqu’au bout et leur vision est quelque chose auquel je n’ai jamais vraiment pensé, et [I] même prendre une partie de cela à l’intérieur aussi. Il a appris à ces gars ce qu’il faut rechercher, comment réagir à certaines choses du tacle et tout… et pour les gars, ils obtiennent les résultats.
Au cours de ses premiers mois en tant qu’entraîneur, Kerrigan a aidé la ligne défensive tant vantée de Washington à affiner son jeu, entraînant plusieurs des mêmes joueurs qu’il appelait ses coéquipiers il y a quelques années.
Au cours de sa carrière d’une décennie à Washington, qui a repêché 16e au total en 2011, Kerrigan était un vétéran respecté dans le vestiaire dont l’approche enrégimentée et détaillée a déteint sur ses coéquipiers. Beaucoup ont demandé ses conseils non seulement sur la technique ou les mouvements sur le terrain, mais aussi sur les méthodes de récupération et de nutrition pour les aider. rester sur le terrain.
Son rôle a maintenant exigé un autre type de mouture – et un objectif plus large.
Ses heures sont plus longues, d’une part. Les lundis et mardis qu’il aurait généralement de congé, ou du moins parmi ses jours les plus légers, sont maintenant ses plus ardus alors qu’il passe en revue le film du prochain adversaire des commandants et aide à la planification du match.
Le coordinateur défensif Jack Del Rio a chargé Kerrigan de gérer les protections chaque semaine avant les matchs. Il est chargé d’analyser les lignes offensives adverses et de transmettre aux joueurs les tendances à surveiller et les types de jeux qui pourraient en résulter.
“La plupart de mes études cinématographiques en tant que joueur étaient basées sur un gars, une personne contre qui j’allais”, a déclaré Kerrigan. “Alors que maintenant, en tant qu’entraîneur, vous devez regarder les choses à travers une lentille plus schématique. … Vous voyez comment tout s’emboîte. Vous êtes meilleur avec les mouvements de pré-snap et des choses comme ça, comme, d’accord, quand cette équipe fait ce mouvement, c’est généralement ce jeu ou ils sortent dans cette formation, et cela s’appuie lourdement sur ce type de jeu. Et vous pouvez le voir se développer un peu plus clairement lorsque vous êtes sur la touche.
Associés à Zgonina, les entraîneurs de la ligne D de Washington apportent 27 années d’expérience au total dans les tranchées, l’un étant un expert de l’intérieur et l’autre une vedette sur le bord.
Bien qu’ils diffèrent par leur titre et leur style – Zgonina a été promu en partie parce qu’il était davantage un coach vocal, et Kerrigan était davantage considéré comme un leader silencieux pendant ses jours de jeu – les deux ont adopté une approche collaborative pour entraîner la ligne.
« Je demande toujours : ‘Où sont allés vos yeux quand ce blocage est arrivé ? Était-ce la hanche ? Était-ce le cou ? Était-ce ceci ou cela? », A déclaré Zgonina à propos de Kerrigan. “Alors, il m’a aiguisé là-dessus et il enseigne à ces gars-là parce que c’est une seconde nature pour lui.”
Kerrigan a commencé à trouver sa voix dans les salles de réunion, mais son souci du détail – une caractéristique de son succès en tant que joueur – s’est traduit par ses enseignements. Et l’entraîneur Ron Rivera pense que cela n’a entraîné qu’une augmentation de la production de la chaîne.
Montez Sweat, un ailier défensif de quatrième année, est devenu l’un des meilleurs joueurs de la ligue, avec sept sacs, 48 pressions au total et 27 arrêts, selon Pro Football Focus.
“Vous voyez un peu plus de discipline, un peu plus de compréhension”, a déclaré Rivera à propos de Sweat. “Quand il exécute certains jeux de ligne ou cascades, il y a un peu plus de patience. Quand vous regardez comment il fonctionne si bien avec chacun des tacles aussi et qu’il y a un élément de timing qui doit être fait pendant qu’ils font ces choses supplémentaires. Ils travaillent sur ces choses.
Kerrigan cite ses anciens entraîneurs de secondeurs à Washington, Chad Grimm et Brian Baker, comme deux des nombreux qui ont influencé son propre style d’entraînement en raison de leur accent sur les fondamentaux et de leur compréhension plus large du jeu. Kerrigan pense que son jeu a décollé une fois qu’il a commencé à comprendre plus clairement la situation dans son ensemble.
La connaissance de Grimm des formations et des tendances offensives a aidé Kerrigan à réfléchir moins et à jouer plus vite. L’attention de Baker à la technique a aidé à affiner les compétences de Kerrigan en tant que lanceur de passes.
“‘Je suis un grand partisan d’être exact avec vos coordonnées”, a-t-il déclaré.
Quand il a joué, les détails pour Kerrigan sont devenus très importants. Son régime alimentaire. Son calendrier de récupération. Ses entraînements. Les heures passées à privilégier le football sur tout le reste. L’obstacle mental devenait chaque jour de plus en plus difficile à franchir, et en laisser passer une partie a été un “soulagement”, a déclaré Kerrigan. Mais la démangeaison de la compétition ne s’est jamais calmée.
“Être impliqué dans la compétition est vraiment cool et gratifiant, surtout quand vous êtes capable de réussir”, a-t-il déclaré. “Et c’est vraiment gratifiant quand vous voyez un petit conseil et juste quelque chose que vous avez peut-être passé en revue, même pendant un bref instant dans la salle de réunion, appliqué de manière grandiose dimanche. C’est assez génial.
