Tumeurs, les diagnostics augmentent par rapport à 2020

Tumeurs, les diagnostics augmentent par rapport à 2020

Le rapport est le fruit d’une collaboration entre Aimé (Association italienne d’oncologie médicale), AirtumFondation Aiom, Ons, Pas, Silver Pass et Siapec.

La pandémie de covidsoulignent les experts, déterminé en 2020 un baisse des nouveaux diagnostics en partie lié àinterruption des projections, alors qu’on assiste aujourd’hui à la reprise des cas de cancer comme dans d’autres pays européens. Une image inquiétante qui risque de s’aggraver si nous ne mettons pas une barrière aux modes de vie incorrects. Ils pèsent aussi je retards dans l’assistance accumulés pendant la pandémie, mais il y a une résurgence des programmes de prévention secondaire et des chirurgies à un stade précoce.

Les cancers les plus diagnostiqués – Le cancer le plus diagnostiqué en 2022 est le cancer du sein (55 700 cas, +0,5 % par rapport à 2020), suivi du cancer colorectal (48 100, +1,5 % chez les hommes et +1,6 % chez les femmes), du poumon (43 900, +1,6 % en hommes et +3,6% chez les femmes), prostate (40 500, +1,5%) et vessie (29 200, +1,7% chez les hommes et +1,0% chez les femmes).

Les projections reprennent – En revanche, la reprise des programmes de dépistage, revenus aux niveaux pré-Covid en 2021, doit être lue positivement. En particulier, le test de mammographie a augmenté, atteignant 46 % de couverture (en 2020, il était de 30 %), pour le test colorectal de 30 % (il était de 17 % en 2020) et pour le col utérin de 35 % (il était de 23 % en 2020). La réactivation des programmes de prévention secondaire correspond à une augmentation du nombre de chirurgies du cancer colorectal et du sein, même à un stade précoce.

Schillaci : « 50 % des décès sont évitables grâce au comportement » – Les chiffres recueillis au cours de la période biennale 2020-2021 « marquent un moment d’accélération principalement dans un sens péjoratif en ce qui concerne les facteurs de risque comportementaux pour les tumeurs », a souligné le ministre Schillaci. C’est “un fait qui ne peut manquer d’inquiéter, si l’on considère que 40% des cas et 50% des décès par cancer peuvent être évités en intervenant sur les facteurs de risque évitables, notamment sur les habitudes de vie”. Comme il ressort de l’analyse, “après des décennies caractérisées par des progrès notables, la pandémie de Covid-19 a entraîné un recul dans la lutte contre le cancer, provoquant, globalement, un fort ralentissement des activités de diagnostic dans le domaine de l’oncologie en Italie”, avec une augmentation conséquente des formes avancées de la maladie. Ces retards affecteront certainement l’incidence future des maladies néoplasiques ».

Agir sur le retard diagnostique et les habitudes de vie – Ces données actualisées « invitent de plus en plus à renforcer les actions pour contrer le retard diagnostique et favoriser la prévention secondaire et surtout primaire ». C’est le commentaire de Saverio Cinieri, président de l’Aiom, qui souligne l’importance “d’agir sur le contrôle des facteurs de risque à commencer par la fumée de tabac, l’obésité, la sédentarité, l’abus d’alcool et la nécessité d’encourager les vaccinations contre les infections connues pour causer le cancer”, comme le VPH.”

Mais il y a aussi un fait positif: par rapport aux 2,5 millions de citoyens qui vivaient en Italie en 2006 avec un diagnostic antérieur de cancer, ce chiffre est passé à environ 3,6 millions en 2020. C’est-à-dire 37 % de plus que ce qui était observé à peine 10 ans plus tôt.

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