Le battement des ailes produit une poussée énergique robots aériens, résultant en une conduite silencieuse, sûre et efficace. Cependant, pour étendre son application, ces robots doivent s’asseoir et atterrir, un exploit qui a été largement démontré par les oiseaux. Malgré les avancées récentes, les véhicules à ailes battantes, ou les hélicoptères, sont à ce jour incapables d’arrêter leur vol.
Aujourd’hui, des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont mis au point une méthode qui permet à un robot aux ailes battantes d’atterrir de manière autonome sur un perchoir horizontal à l’aide d’un mécanisme en forme de griffe.
Pour valider leur méthode, les chercheurs ont développé un prototype d’ornithoptère robotique, qui avait une envergure de 1,5 mètre (59 pouces) et ne pesait que 700 grammes. Conçu par Rafael Zuffiri, chercheur postdoctoral à l’Institut de recherche de l’EPFL, en Suisse, le robot a été construit et testé en collaboration avec des collègues de l’Université de Séville dans le cadre du projet GRIFFIN de l’Union européenne.
L’Ornithoptère est équipé d’une seule fibre de carbone, d’une griffe mécanique à ressort, d’un ordinateur entièrement interne et système de navigation, qui a été équipé d’un système de capture de mouvement externe pour l’aider à se retrouver. Les pointes des griffes des ornithoptères sont calibrées avec précision pour compenser les vibrations du vol de haut en bas tout en essayant de les aiguiser et de les saisir.
Les griffes sont conçues pour absorber l’élan vers l’avant du robot lors de l’impact et se referment rapidement et régulièrement pour supporter son poids. une fois à flot, Robot Il reste perché sans consommer d’énergie. La griffe tenace peut saisir une branche en 25 millisecondes et la rouvrir.
Zoveri et ses collègues ont même réussi à prendre en compte tous ces facteurs et, au final, ils ont construit non pas une mais deux options de modèle pour reproduire leurs résultats. Pour de futurs travaux, les chercheurs réfléchissent déjà à la manière dont ils peuvent étendre et améliorer leur dispositif, notamment dans les environnements extérieurs.
“Actuellement, les essais en vol sont effectués à l’intérieur car nous avons besoin d’une zone de vol contrôlée avec un positionnement précis à partir d’un système de capture de mouvement”, Il a dit expiration. “A l’avenir, nous souhaitons augmenter l’autonomie du robot pour effectuer des tâches d’assise et de manipulation à l’extérieur dans des environnements plus imprévisibles.”
Ce travail a ouvert la voie à l’application de robots battants d’ailes pour les tâches à distance, l’observation des oiseaux, la manipulation et le vol en extérieur.
Référence de la revue :
- Rafael Zufferi, Jesus Tormo Barbero, Daniel Filho-Talegon, Said Raffi Nico, Jose Angel Acosta et Anibal Olero. Comment les ornithoptères ont-ils réussi à s’asseoir indépendamment sur les branches. Communication Nature, 2022 ; DOI : 10.1038 / s41467-022-35356-5