Il y a quelques jours, 136 procès verbaux à 135 euros (ainsi que trois enlèvements) liés au stationnement ont été dressés dans la seule rue Abel de Pujol en l’espace de 15 jours. La rue Abel de Pujol fait partie de ce qu’on appelle le “Vieux Valenciennes”, un quartier comprenant une quinzaine de rues qui font actuellement l’objet d’une importante rénovation (voiries, trottoirs, assainissement). Aussi, parce que cela aurait tendance à gâcher le paysage, la municipalité a fait le choix de ne pas procéder à l’installation de potelets dans ces rues. Ces mêmes potelets qui sont censés dissuader les automobilistes de se garer là où ils ne devraient pas…
“Nous serons
intransigeants”
Or, dans la rue Abel de Pujol, il existe une zone – où le choix a été fait de ne pas poser de potelets – qui pourrait laisser penser aux automobilistes que l’on puisse s’y garer. “Mais le stationnement y est interdit, tout simplement parce qu’aucune place de stationnement n’est matérialisée à cet endroit“, explique le maire Laurent Degallaix.
C’est dans cette zone que les 136 PV ont été dressés. Aussi, le maire de Valenciennes se veut intransigeant : “À chaque fois, on y retrouvait six voitures. Si aucune place de stationnement n’est matérialisé, c’est qu’on ne peut pas s’y garer. Les piétons, les poussettes, les vélos… Plus personne ne pouvait plus passer“, explique-t-il.
Un recours
aux caméras
“Nous serons intraitables sur la question. Et nous comptons bien, parce que nous y sommes autorisés, de faire usage de nos caméras de vidéosurveillance pour verbaliser ceux qui continueront à se garer à cet endroit“, prévient-il.
