02 feb 2023 om 11:44
Le Parlement européen (PE) a levé jeudi l’immunité de deux députés. Il s’agit du Belge Marc Tarabella et de l’Italien Andrea Cozzolino, qui pourraient être impliqués dans le scandale de corruption au PE. La justice belge peut désormais les arrêter et les interroger.
Une large majorité du parlement a voté la levée de leur immunité. Tarabella et Cozzolino eux-mêmes ne se sont pas non plus opposés au vote. Ils disent qu’ils veulent laver leur nom.
Les députés européens sont protégés contre les poursuites judiciaires. De cette façon, ils ne peuvent pas subir de pression et peuvent faire leur travail librement.
Mais cela ne s’applique pas aux parlementaires pris en flagrant délit. C’est pourquoi la Grecque Eva Kaili pourrait devenir vice-présidente du PE en décembre arrêté. Elle a maintenant été déposée.
Quatre suspects sont toujours en garde à vue pour des soupçons de corruption
Kaili et trois autres suspects sont toujours en détention. L’ancien député européen Pier Antonio Panzeri s’est présenté comme un témoin vedette. Selon le parquet belge, l’homme a été un facteur important de corruption par le Qatar et le Maroc.
Panzeri aurait versé 120 000 euros à Tarabella pour avoir représenté les intérêts du Qatar au parlement, écrivent les médias belges. La police a également perquisitionné le domicile de Tarabella en décembre.
Comme Panzeri, Cozzolino a dirigé un groupe de députés européens qui ont maintenu au chaud les liens du parlement avec le Maroc. Il est le patron de Francesco Giorgi, le partenaire arrêté de Kaili. Giorgi aurait géré le pot-de-vin.