(Commerce brut)
Le royaume des oiseaux donne une grande inspiration au cinquième album sauvage et merveilleux de l’auteur-compositeur-interprète irlandais
sam. 11 févr. 2023 16 h 00
Comme d’autres voix individuelles et poétiques – Tom Waits, Björk, Leonard Cohen, auxquelles elle ne ressemble nullement – celle de Lisa O’Neill divisera toujours l’opinion. Imprégnée de la cadence de son comté natal de Cavan, elle est tour à tour brute et sauvage, chaleureuse et mélodique, affligée et exubérante, toujours portée par le drame inhérent à la chanson. Sur son album précédent, le très apprécié de 2018 J’ai entendu une longue chanson disparueO’Neill était principalement occupé par des numéros de tradition irlandaise, bien qu’il s’agisse d’un original, Merlequi figurait sur le Peaky Blinders bande sonore.
Ici, elle déploie une séquence de huit originaux liés par une cascade d’images tirées en grande partie de la nature, en particulier du royaume des oiseaux, “une ligue sans loi de beauté solitaire” que la chanteuse aspire à rejoindre. Le disque s’ouvre sur des mots du poème de Patrick Kavanagh de 1942 La grande faim – “L’argile est le mot et l’argile est la chair” – qui établissent ses thèmes de mortalité et de nature. Sur Old Note, les méditations d’O’Neill sont étonnamment opposées à un arrangement de drone par un violoniste Colm Mac Con Iomaire, l’un des nombreux joueurs doués à bord, et ailleurs vient une romance préraphaélite tragique, les royaumes étoilés du «lait de lune et de la soie du soleil», et pour terminer, une berceuse. Transcendant et original – un triomphe.
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