Obligation légitime de vaccination pour la Cour constitutionnelle, voici les raisons

Obligation légitime de vaccination pour la Cour constitutionnelle, voici les raisons

À propos de vaccins pour Covid19 les controverses n’ont certainement pas manqué et nous assistons encore aujourd’hui à divers débats. La plupart des discussions tournent cependant autour du laissez-passer vert, perçu comme une obligation indirecte de vaccination, et de son inconstitutionnalité présumée. A ce jour, la Cour constitutionnelle a certainement levé tous ces doutes, avec trois arrêts en faveur de la légitimité de la vaccination obligatoire sur le thème du Covid19.

Obligation légitime de vaccination Covid19 pour la Cour constitutionnelle

Bien souvent les arguments contre l’obligation des vaccins contre le Covid19 se sont en fait focalisés sur le prétendu contraste avec ce dernier et le Constitution. En particulier, l’article 32 a souvent été cité, notamment en ce qui concerne la phrase indiquant que nul ne peut être contraint de suivre un traitement médical. En réalité, l’article 32 contient une précision fondamentale, à savoir le fait que l’obligation de se faire soigner est possible pour disposition légale. La seule limite au-delà de la loi, qui protège naturellement les intérêts premiers, est celle du respect de la personne humaine. Cependant, le débat s’est rarement focalisé sur ce dernier point, tandis que le plus souvent l’examen de la deuxième partie de l’article a été omis.

Qu’il s’agisse d’ignorance, d’une mauvaise interprétation ou d’une omission délibérée n’est pas pertinent. Ce qui est certain, c’est que depuis le 9 février la Cour constitutionnelle s’est prononcée confirmant la légitimité de l’obligation de vaccination. Pour ce faire, tous les points pertinents ont été étudiés, y compris les facteur de risque pour l’administration du vaccin. Voici quelles sont les raisons.

Les raisons de la légitimité de l’obligation de vaccination selon la Cour constitutionnelle

La Cour constitutionnelle a analysé la légitimité de l’obligation de vaccination pour le Covid en vérifiant le respect des exigences de la loi. En effet, ce dernier n’autorise la vaccination obligatoire que si :

  • Le traitement vise à améliorer l’état de santé de la personne vaccinée et des autres.
  • Un impact négatif sur l’état de santé du sujet vacciné n’est pas attendu, à l’exception des conséquences normales dans les interventions de soins de santé, caractérisées par une faible entité et un caractère temporaire et donc considérées comme tolérables.
  • Le paiement d’une juste somme est prévu en faveur de la partie lésée.

Concernant les vaccins contre le Covid, les juristes ont manifesté des avis contradictoires quant au respect des exigences légales. Pour l’instant, cependant, il faut s’en tenir à l’interprétation de la Cour constitutionnelle selon laquelle le risque de survenance d’un événement indésirable n’implique pas automatiquement l’illégitimité, à condition qu’un indemnité adéquate en faveur de la partie lésée. Il s’agit en fait d’une extension par rapport à la règle ordinaire, motivée et justifiée par la Cour selon des critères précis.

En détail, la Cour constitutionnelle a déclaré que, dans certains cas, le risque qu’un événement indésirable se produise n’est pas entièrement évitable et que, dans ces situations, les intérêts individuels et collectifs entrent en conflit. La première impression est donc que la Cour a soulevé laintérêt collectifprécisant qu’il est possible de sacrifier l’individu, à condition que celui-ci reçoive une compensation.

En réalité, cependant, les motivations de la Cour constitutionnelle ont été clairement définies, bien que dans ce sens, sur la base de la situation spécifique identifiée. Dans le détail, la Cour a considéré que le risque vis-à-vis des vaccins contre le Covid19 peut simplement être prédit dans l’abstrait, étant donné que les enquêtes statistiques ne permettent pas de prédire les sujets potentiellement lésés.

L’issue des condamnations a fait lever le nez à plusieurs juristes qui, depuis le 9 février, partagent diverses opinions divergentes quant au sacrifice de l’individu auquel, du moins en apparence, invite la Cour constitutionnelle. Ce dernier a toutefois cité le choix tragiques auquel la loi doit se soumettre, soulignant la délicatesse et la complexité de la situation.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.